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Les cols mythiques européens continuent de fasciner les cyclistes professionnels. Du légendaire Galibier aux pentes raides du Tourmalet, en passant par l’emblématique Alpe d’Huez, ces ascensions repoussent les limites des grimpeurs.
La tendance gravel et l’essor des vélos électriques redéfinissent l’approche de ces géants, tandis que de nouveaux défis émergent pour satisfaire l’appétit insatiable des amateurs de dénivelé.
Plongée dans les sommets qui font vibrer le peloton cette saison.
Le Col du Galibier : le géant des Alpes toujours au sommet
Avec ses 23,1 km à 5,1% de moyenne, le Col du Galibier reste le juge de paix des Alpes.
En 2025, il attire une nouvelle génération de grimpeurs, avides de se mesurer à la légende.
Comme le souligne Thomas Voeckler : « Le Galibier, c’est comme un bon vin. Plus on le gravit, plus on l’apprécie. Chaque virage révèle un nouveau défi, une nouvelle histoire à écrire dans ses jambes. »
Les pros s’y préparent déjà en vue du Tour de France 2025, où le Galibier pourrait jouer un rôle décisif. Sur Strava, le segment du col enregistre une hausse de 40% des tentatives par rapport à 2023, preuve de son attrait intemporel.
L’Alpe d’Huez : 21 virages de légende
L’Alpe d’Huez et ses 21 virages numérotés continuent de faire rêver.
En 2024, le segment Strava de l’ascension connaît une augmentation de 30% des tentatives.
Romain Bardet confie : « Les montées sont mon élément. Je les aime pour leur difficulté et leur beauté. Chaque virage de l’Alpe est une nouvelle aventure, une chance de se surpasser. »
Pour les amateurs, gravir l’Alpe reste un rite initiatique. Beaucoup s’y essaient après avoir performé durant l’hiver, profitant d’une forme optimale pour défier le chrono.
Le Tourmalet : l’épreuve pyrénéenne par excellence
Avec ses 17,1 km à 7,3%, le Tourmalet reste le col pyrénéen de référence.
En 2024, il s’impose comme le terrain de jeu favori des grimpeurs purs. Valentin Madouas explique : « Le Tourmalet, c’est une bataille à gagner. Chaque mètre est un défi, et je suis prêt à y aller de mon mieux. »
Le segment Strava du Tourmalet connaît une popularité sans précédent, les cyclistes amateurs cherchant à se mesurer aux temps des pros. C’est devenu le nouveau « coup de fusil » des Pyrénées, l’équivalent cycliste d’un 100 mètres en athlétisme.
La révolution gravel : quand le tout-terrain s’invite dans les cols
2024 a marqué l’explosion du gravel dans les cols. De nouveaux défis mixtes route/chemins redéfinissent l’approche des montées légendaires. Le « Galibier Gravel Challenge » s’impose comme l’épreuve phare, mêlant asphalte et sections tout-terrain.
Marc Madiot commente : « Le gravel apporte une dimension nouvelle au cyclisme. C’est un retour aux sources, mais avec une technicité accrue. Les cols ne se limitent plus à l’asphalte, c’est une évolution fascinante. »
Top 3 des défis gravel en montagne pour 2025 :
- Galibier Gravel Challenge : 30 km, 1500m D+
- Transcontinentale des Vosges : 200 km de mixed-terrain
- Grand Ballon Gravel Epic : l’ascension mythique version tout-terrain
L’assistance électrique : démocratisation ou dénaturation ?
L’essor des vélos électriques dans les cols soulève le débat. Pour certains, c’est une démocratisation bienvenue, permettant à plus de cyclistes de découvrir les sommets. Pour d’autres, c’est une dénaturation de l’essence même du cyclisme de montagne.
Strava intègre désormais pleinement les performances des e-bikes, tout en les distinguant clairement. C’est comme si on créait une nouvelle catégorie en F1 : même circuit, moteurs différents. Le vrai défi reste de gravir ces géants à la seule force du mollet.
Les nouveaux venus : cols émergents et défis inédits
Si les cols classiques gardent la cote, de nouvelles ascensions s’imposent en 2025. par exemple, dans les Vosges, le Grand Ballon s’impose comme le « petit Alpe d’Huez de l’Est ». Avec ses virages en épingle et son profil exigeant, il attire une clientèle locale en quête de sensations alpines à deux pas de chez eux.
Conclusion : l’avenir des cols cyclistes
En 2024, les cols mythiques restent les juges de paix du cyclisme professionnel et amateur. Cependant, l’évolution des pratiques, avec le gravel et l’assistance électrique, redessine le paysage des ascensions. Les cols classiques s’adaptent, tandis que de nouveaux défis émergent pour satisfaire l’appétit des cyclistes en quête de dénivelé.
L’avenir des cols cyclistes s’annonce passionnant, entre tradition et innovation. Qu’on les gravisse en carbone ultralight, en gravel polyvalent ou avec une assistance électrique, ces géants de la route continueront de faire rêver et de pousser les cyclistes dans leurs retranchements. La montagne, plus que jamais, reste le terrain de jeu ultime du cyclisme.
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Personnellement j’ai 79 ans et j’ai été très heureux de gravir cet été L’Alpe d’Huez, le Galibier, le Ventou et le Tourmalet grâce à mon VAE. Je précise que je suis resté tout le temps sur le niveau minimum et, avec un vélo qui pèse 27 kg, cela m’a demandé une très bonne préparation physique. Sans l’assistance électrique je n’aurai pas pu le faire sans me mettre en danger au niveau cardiaque. Je dois préciser que, 20 ans auparavant, j’ai fait tous les grands cols des Pyrénées (Hendaye- Cerbère) avec un vélo de course, en 4 jours. Je suis donc à même de pouvoir apprécier à leur juste valeur ceux qui effectuent ces ascensions en musculaire. Je ne me permettrai jamais de me comparer à eux. Mais pourquoi est ce que je je me priverai de ce type d’effort et de ces paysages sublimes, alors que l’assistance électrique me le permet. D’ailleurs, quand il m’arrive de rattraper ou de doubler quelqu’un qui grimpe en musculaire, je précise toujours que j’ai un VAE.
Bonjour, je suis entièrement d’accord avec vous. Cela permet de continuer à rouler et prendre plaisir avec une bonne préparation tout de même. Par contre se qu’ils roulent en vae et qui se prennent pour des bons et qui chambre la pas d’accord
J’ai eu la chance de faire la traversée des Alpes, Thonon-Menton, St jean de Luz-Argeles, Alpe d’Huez Stelvio etc avec un VAM. Mais avec l’âge (78), quel plaisir de tjrs pouvoir grimper avec un VAE. Je n’ai aucun complexe vis-à-vis des « puristes ».
Et la Bonette ? 28 km et 1887 m de dénivelé ?????????
Mais arrêtez svp avec vos images d’IA moisies. Rien ne va dans cette image.
A 51 ans, fan de vélo mais avec un travail et une vie de famille exigeants, je n’ai pas le temps de suffisamment rouler pour me préparer à gravir des cols. J’ai déjà fait le Glandon il y a quelques années et c’était formidable et galère ! Aujourd’hui, vélo électrique, parce que j’ai l’intime conviction d’avoir le droit de monter ces cols mythiques, même avec de l’aide, sinon, je reste en bas … Je ne veux pas de records, juste les monter de mon mieux, comme je peux et profiter des paysages, de l’ambiance : chacun ses capacités, je suis libre !
Gravure des cold en VAE et s’en glorifier c’est du dopage technologique
Autant les gravir en voiture ou moto si c’est le panorama !!
Oui , pourquoi pas…..j’ai 76 balais et ça commence à tirer , alors pourquoi pas quand « le vieux » verra les jeunes lui mettre un peu trop dans la vue , OUI , le VAE sera le bienvenue.
Pour moi garder le plaisir de pédaler le plus longtemps possible
Montez en moto ou en voiture pour polluer la montagne,j’ai 70 ans je pèse 100 kgs le vae m’a réconcilier avec le vélo c’est peut etre pas du sport pour toi mais pour moi ca fait un bon réveil musculaire,allez baisse la tête t’auras l’air d’un coureur 😉
Bonjour, je ne vois pas où c est de la triche, le vae est un autre sport que le vélo traditionnel. Soyez un peu indulgent vous êtes toujours en train de gueuler que les autos ne vous respectent pas mais vous faites pareil avec les vae. En plus pour des personnes ayant un handicap cela permet de continuer à faire du vélo ou détrompez vous je me fais autant mal à la gueule. Bonne route à vous et profitez du vélo. Vive le vélo musculaire ou électrique
Bonjour
Oui moins glorieux en électrique, moins polluant qu un véhicule a moteur thermique, mais tellement plus agréable.
Le voyage est souvent aussi épanouissant que la destination.
Alors allez y en velo électrique ou musculaire
Pauvre garçon quand tu auras atteint un certain âge et des gros problèmes de santé tu changeras de point de vue…comparer un VAE avec des voitures et des motos..il doit être écologique le jeune homme..😳😱🤣
Bonjour, essayer avant de critiquer ce n’est ni une moto ni une mobilette, si vous ne pédalez pas, vous n avancez pas,il faut pas croire que c’est le moteur qui fait tout, c’est juste une assistance,et dans certains cas comme par exemple des soucis où problème de santé, cela permet de faire du vélo et prendre du plaisir que l’on ne pourrais pas obtenir sans assistance.
Cordialement Luc
Il faut qu un vélo reste un vélo….sinon c est une mobylette…
Pour ceux qui ont des problèmes de santé,le vae est une alternative pour les autres c’est frime et compagnie qui n’ont pas la philosophie du vélo, pas la bonne mentalité de par leur mentalité qui ne connaîtrons jamais le bonheur ressenti en haut d’un col grimpé à la force des mollets.
Slt Gérald je suis d’accord avec vous j’ai moi même des prothèses genoux je me suis mis au vélo a 66ans donc pas longtemps en VTT puis treck moteur tq 50nm donc pas très puissant et je l’ai réglé au minimum en Watt j’ai même perdu 20kl je suis dans un club sportif on il est débridé et les super cyclistes du club casi tous ancien coureur même des très bon me demande sur le retour de mené la danse tout ma perte de poids sans l’assistance je sais quand même tenir entre 35. 47 dans les roues c’est dans les montées que je dois être assisté pour les suivre en fait je pèse encore 96 km et voilà on fait selon nos capacités et croyez moi dans le club je suis très bien accepté bien a vous