135 € d’amende dès le 1er novembre : êtes-vous en règle avec votre éclairage vélo ?

Une amende de 135 euros peut tomber depuis le 1er novembre 2025 pour un éclairage vélo non conforme. Cette somme fait réfléchir, surtout quand on croyait être en règle avec ses petites lumières clignotantes à l’arrière. Le décret de novembre 2024 a changé la donne.

Les nouvelles règles du Code de la route imposent des équipements précis pour rouler légalement. Beaucoup de cyclistes se retrouvent hors-la-loi sans même le savoir, avec du matériel acheté il y a quelques années qui ne passe plus.

Les feux clignotants, c’est fini

La principale nouveauté concerne les feux clignotants. Alors qu’ils étaient largement utilisés et même recommandés pour leur visibilité, ils deviennent interdits la nuit et par faible luminosité. Les feux de position avant et arrière doivent désormais être fixes.

Cette interdiction vise à éviter les risques d’éblouissement et à garantir une visibilité constante. Un feu qui clignote peut perturber l’évaluation de la distance par les automobilistes, créant des situations dangereuses plutôt que d’améliorer la sécurité.

Attention toutefois : l’interdiction ne s’applique qu’aux feux de position. Les clignotants pour signaler un changement de direction restent autorisés, de même que certains modes où l’intensité lumineuse varie sans extinction totale. En journée avec bonne visibilité, les feux clignotants sont tolérés.

  • Les casques et vestes équipés de lumières clignotantes sont explicitement interdits.
  • Le clignotement complet (allumage/extinction) est banni, mais certaines variations d’intensité passent.
  • Durant la journée en pleine lumière, l’usage reste toléré pour les feux de position.

L’équipement obligatoire en détail

Le feu avant doit émettre une lumière fixe blanche ou jaune, non éblouissante. Cette couleur permet d’identifier clairement un cycliste venant de face et de le distinguer d’autres véhicules.

Le feu arrière fixe rouge est tout aussi obligatoire. Il doit être visible de loin et monté solidement sur le vélo. Porter une lampe sur le sac ou le casque ne suffit pas à remplacer ce feu arrière réglementaire.

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Au-delà des feux principaux, les dispositifs rétro-réfléchissants restent obligatoires sur les roues. Pneus à bandes réfléchissantes ou catadioptres traditionnels, l’un ou l’autre doit équiper chaque roue pour renvoyer la lumière des phares.

Les équipements supplémentaires autorisés

Le décret autorise désormais un feu stop arrière qui s’allume au freinage, sur le modèle des voitures. Cette option améliore la sécurité en signalant clairement un ralentissement aux véhicules suiveurs.

On peut également ajouter un second feu avant et arrière, mais pas plus. Cette limitation évite la multiplication excessive de sources lumineuses qui pourrait créer de la confusion. Les clignotants directionnels sont autorisés, qu’ils soient montés sur le vélo ou portés par le cycliste.

Comment vérifier si son matériel est conforme

Beaucoup de cyclistes possèdent des feux achetés avant 2024 qui ne respectent plus les nouvelles normes. Vérifier que ses lampes ont un mode fixe constitue la première étape. Si elles ne proposent que le clignotement, il faut les remplacer.

Les modèles récents affichent généralement leur conformité aux normes en vigueur. Chercher les mentions du type de certification ou les symboles réglementaires sur l’emballage aide à faire le bon choix lors de l’achat.

Les fabricants ont rapidement adapté leurs gammes. Trouver des éclairages conformes ne pose plus de difficulté majeure dans les magasins spécialisés ou en ligne. Les prix restent accessibles, largement inférieurs au montant de l’amende.

  • Testez vos feux avant de partir : ils doivent proposer un mode fixe stable.
  • Vérifiez la batterie ou les piles régulièrement pour éviter la panne en route.
  • Montez les feux solidement pour qu’ils ne bougent pas avec les vibrations.

Les sanctions appliquées depuis novembre 2025

L’amende de 135 euros concerne le non-respect des règles d’éclairage. Rouler sans feux la nuit, avec uniquement des feux clignotants, ou sans dispositifs rétro-réfléchissants expose à cette sanction.

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Les forces de l’ordre peuvent contrôler les cyclistes aussi bien en ville qu’en campagne. Les zones à forte circulation cycliste font souvent l’objet de contrôles ciblés, particulièrement aux heures où la visibilité diminue.

Au-delà de l’aspect financier, circuler avec un équipement non conforme augmente réellement les risques d’accident. Les statistiques montrent que les cyclistes bien éclairés sont nettement mieux perçus par les automobilistes.

Où trouver le texte officiel

Le décret du 27 novembre 2024 a modifié l’article R313-5 du Code de la route. Ce texte détaille précisément les obligations en matière d’éclairage et peut être consulté sur le site Légifrance pour lever tout doute.

Adapter ses habitudes dès maintenant

Vérifier son équipement prend quelques minutes mais évite des surprises désagréables. Remplacer des feux non conformes représente un investissement minime comparé au coût d’une amende ou, pire, aux conséquences d’un accident.

Les cyclistes réguliers ont tout intérêt à investir dans du matériel de qualité avec une bonne autonomie. Les systèmes rechargeables USB facilitent la vie et garantissent de ne jamais se retrouver sans éclairage.

Cette réglementation vise avant tout la sécurité. Être vu clairement et constamment par les autres usagers réduit drastiquement les situations dangereuses, surtout aux intersections et dans les zones mal éclairées.

Thibault
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