Exploit ou simple buzz ? Il monte le Mont Ventoux avec un Vélib’ !

Un coach dijonnais transforme un simple vélo de ville en machine de légende

Le 4 octobre 2025, Élie Jeune, 26 ans, coach sportif à Dijon, a accompli un défi aussi absurde qu’héroïque : grimper le Mont Ventoux sur un vélo Divia, ces bicyclettes de location pensées pour les rues plates de la ville. Résultat : 22 kilomètres, 1 600 mètres de dénivelé, trois vitesses… et un mental d’acier !

Qui est Élie Jeune ?

Ancien rugbyman du Stade Dijonnais et sprinter au DUC Athlétisme, Élie Jeune est aujourd’hui coach et gérant de La Forge, une salle de coaching privé à Quetigny. Diplômé d’État, il a toujours aimé repousser ses limites : rugby, athlétisme, cross fitness… et désormais escalade de montagne en vélo urbain !

« J’ai toujours rêvé de faire le Ventoux. Je voulais que ce soit à la fois drôle et difficile. Alors je me suis dit : pourquoi pas avec un vélo Divia ? »

Un vélo fait pour la ville, pas pour la montagne

Avec ses 18 kilos sur la balance, ses 3 vitesses et ses pneus larges, le vélo Divia n’est clairement pas taillé pour affronter les pentes du Géant de Provence. Les cyclistes qui l’ont vu passer n’en revenaient pas.

« Je n’ai quasiment pas pu m’asseoir. J’étais debout tout le long, à tirer sur le guidon. J’avais mal partout ! »

Une ascension infernale

Parti de Bédoin, la voie la plus redoutée du Ventoux, Élie a souffert dès les premiers kilomètres. Au bout de 9 km, il a dû poser pied à terre ; ensuite, des pauses tous les 2 km pour boire, respirer, repartir. Dans les 5 derniers kilomètres, le brouillard, la pluie et le vent violent ont transformé le défi en calvaire.

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« Le vent me repoussait vers le bas. J’étais vidé. À un moment, j’en ai pleuré. »

3 h 39 d’effort pour toucher le sommet

Après 3 heures 39 de combat contre la pente, Élie Jeune atteint enfin les 1 912 mètres du sommet. Exténué, il lève son vélo pour la photo avant de filer chercher un bar : « Je voulais juste boire une bière pour fêter ça ! »

Les autres cyclistes, mi-hilares mi-admiratifs, le saluent : il est devenu le « fou du Ventoux » du jour.

Le mental plus fort que le physique

Pour Élie, cette ascension est avant tout une leçon de vie : « Tu découvres que tu peux aller beaucoup plus loin que tu ne le crois, si la tête suit. »

Sa vidéo récapitulative a enflammé les réseaux sociaux : des milliers d’internautes saluent son courage, son humour et son authenticité.

Et maintenant ?

Loin d’être rassasié, le coach dijonnais prépare déjà d’autres folies :

  • courir 10 km en marche arrière ;
  • affronter une voiture électrique jusqu’à ce qu’elle tombe en panne de batterie ;
  • et d’autres défis encore plus improbables à venir !

« Il n’y a que le sport qui peut me procurer autant de kiffe et d’émotions. »

Le Mont Ventoux, géant indomptable

Symbole du Tour de France, le Ventoux domine la Provence à 1 912 mètres. Son ascension depuis Bédoin — 21,8 km à 7,15 % — est redoutée des cyclistes du monde entier. Les vents y dépassent parfois 300 km/h. Un terrain mythique où chaque victoire, même sur un vélo Divia, devient légendaire.

Un message universel

Avec ce défi insensé, Élie Jeune rappelle une vérité simple : le mental peut tout vaincre.
Qu’il s’agisse d’un col, d’un projet ou d’un rêve, tout commence par une idée un peu folle… et la volonté de pédaler jusqu’au bout.

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Alex
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