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Un soleil de plomb, des jambes de feu et un cycliste slovène en mission.
Le 15 septembre 2024, Tadej Pogacar a une nouvelle fois dompté les rues de Montréal, remportant son deuxième Grand Prix cycliste dans la métropole québécoise.
Une victoire en solitaire qui sent bon les Championnats du Monde.
Revivons ensemble cette démonstration de force qui a laissé le peloton pantois et les spectateurs en extase.
La tactique imparable de l’équipe UAE Team Emirates
Dès le départ, on sentait que l’équipe UAE Team Emirates avait un plan bien ficelé. Comme des abeilles autour de leur reine, les coéquipiers de Pogacar n’ont cessé de le protéger, lui permettant d’économiser ses forces pour le moment crucial.
Une stratégie digne des plus grands tours, appliquée à la perfection sur le circuit exigeant de Montréal.
« C’était fantastique de courir, et nous avons exécuté notre stratégie parfaitement », a déclaré Pogacar après sa victoire. Une phrase qui en dit long sur la préparation minutieuse de l’équipe UAE pour cette course.
L’attaque décisive : quand Pogacar met le turbo
À deux tours de l’arrivée, alors que le peloton commençait à montrer des signes de fatigue, Pogacar a choisi son moment.
Telle une fusée slovène, il s’est extirpé du groupe dans l’avant-dernière montée, laissant ses adversaires médusés. Une accélération fulgurante qui rappelle pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs grimpeurs de sa génération.
Cette attaque n’est pas sans rappeler l’importance d’un bon échauffement avant une sortie vélo, même pour les amateurs. La capacité à produire un effort intense après plusieurs heures de course ne s’improvise pas !
Un écart creusé à la force du mollet
Une fois l’écart creusé, Pogacar n’a plus regardé en arrière. Pédalant comme si sa vie en dépendait, il a rapidement creusé un écart conséquent :
- 24 secondes d’avance sur Pello Bilbao (Bahrain-Victorious)
- 40 secondes sur Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step)
- Le reste du peloton éparpillé comme un jeu de cartes au vent
Une performance d’autant plus impressionnante quand on connaît la vitesse moyenne sur ce type d’épreuve, souvent supérieure à 40 km/h.
La chaleur, ennemie numéro un du peloton
Si la performance de Pogacar est exceptionnelle, elle l’est d’autant plus au vu des conditions climatiques extrêmes. Avec un thermomètre affichant 28°C et un taux d’humidité digne d’un sauna finlandais, les organismes ont été mis à rude épreuve.
« Il était super chaud, super dur. Un peu trop chaud pour moi, honnêtement », a avoué Pogacar après la course. Une déclaration qui montre que même les meilleurs peuvent souffrir de la canicule.
L’importance du matériel : quand chaque gramme compte
Dans ces conditions extrêmes, le choix du matériel devient crucial. Des chaussures de vélo légères et bien ventilées aux bidons isothermes, chaque détail a son importance. Pogacar et son équipe n’ont rien laissé au hasard, optimisant chaque aspect de leur équipement pour affronter la chaleur et le parcours exigeant.
Michael Woods : « C’était une course pour la deuxième place »
La domination de Pogacar était telle que certains concurrents ont rapidement compris qu’ils ne jouaient plus la victoire. Michael Woods, l’espoir canadien, a résumé le sentiment général : « Si un coureur n’est pas à son meilleur niveau, il est impossible de suivre Pogacar. C’était une course pour la deuxième place. »
Une déclaration qui en dit long sur l’aura intimidante du Slovène dans le peloton actuel.
De Montréal à Zurich : les Mondiaux en ligne de mire
Cette victoire au Grand Prix de Montréal n’est pas une fin en soi pour Pogacar. Elle s’inscrit dans une préparation minutieuse pour les Championnats du Monde de cyclisme, qui se tiendront à Zurich dans deux semaines.
« Cela a été une excellente préparation et un boost motivant pour les deux semaines à venir. Je suis impatient pour Zurich », a déclaré le champion slovène, les yeux déjà tournés vers son prochain objectif.
La « Triple Couronne » en vue pour Pogacar ?
Avec cette victoire à Montréal, Pogacar confirme son statut de favori pour les Mondiaux. Mais le Slovène vise encore plus haut : « Je suis très confiant pour les championnats du monde. J’ai gagné mon troisième Tour de France en juillet et j’ai également remporté le Giro d’Italie. Je suis prêt à devenir le troisième homme à remporter le ‘Triple Couronne’. »
Une ambition démesurée ? Pas pour celui qui semble repousser les limites du cyclisme moderne à chaque coup de pédale.
L’impact sur le cyclisme amateur : quand les pros inspirent
Les exploits de Pogacar ne se limitent pas au monde professionnel. Ils inspirent également de nombreux cyclistes amateurs à se dépasser. Que ce soit pour choisir son vélo de randonnée ou pour améliorer ses performances, les amateurs cherchent souvent à imiter les pros.
Cette victoire à Montréal pourrait bien donner des idées à certains pour leurs prochaines sorties, notamment grâce aux meilleures applications pour cyclistes qui permettent de suivre ses progrès.
Le mot de la fin : un champion hors norme
Alors que le soleil se couche sur Montréal, une question brûle les lèvres de tous les passionnés de cyclisme : jusqu’où ira Tadej Pogacar ? À seulement 25 ans, le Slovène semble avoir encore une marge de progression. Sa victoire au Grand Prix de Montréal n’est peut-être qu’un avant-goût de ce qui nous attend aux Championnats du Monde. Une chose est sûre : le cyclisme tient en lui une étoile qui n’a pas fini de briller.
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