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Je ne visais pas des fesses d’athlète. Juste arrêter de sentir que je rouillais, tu vois. Un matin, j’ai ressorti un vieux vélo du garage. Il grinçait un peu, comme moi. Pas de montre GPS, pas d’appli qui vibre toutes les deux minutes. Juste moi, deux roues, et cette envie sourde de respirer autrement.
Au début, c’était juste pour bouger un peu
Le premier tour de pédale, c’était déjà une victoire. Genre vraiment. Parce qu’entre nous, ça faisait combien de temps que je n’avais pas fait du sport par plaisir ? Sans culpabilité, sans « il faut », sans ce putain d’objectif chiffré qui te poursuit. J’ai redécouvert ce vent sur le visage, ce rythme tranquille où tu pédales et ton cerveau se vide enfin. Pas de coach qui hurle, pas de chrono. Juste moi, la route, et cette sensation oubliée d’exister.
Et mes fesses qui criaient un peu au début, soyons honnêtes 🍑
Les premiers jours, la selle et moi, on a eu un léger désaccord diplomatique. Mais rapidement, quelque chose s’est mis en place. Mes jambes ont retrouvé leur tempo. Mon dos s’est redressé sans que je m’en rende compte. Et j’ai commencé à habiter mon corps pour de vrai. Pas juste le trimballer d’un point A à un point B en attendant la fin de journée. L’habiter. Le sentir. Le respecter.
Trois semaines plus tard, quelque chose a changé
Je n’ai pas perdu dix kilos. Je n’ai pas posté de transformation avant/après sur Instagram avec des filtres et des citations motivantes. Mais un matin, en passant devant le miroir de l’entrée, j’ai eu ce petit déclic. Ce moment rare où tu te regardes et tu te reconnais enfin. Pas parce que tu as maigri. Mais parce que tu te sens différente. Plus vivante. Plus légère. Plus toi.
Le vélo m’a donné plus que du muscle
Il m’a offert une fierté douce. Une énergie tranquille qui ne vient pas d’un supplément en poudre. Cette envie de sortir même quand il pleut un peu, juste pour le plaisir d’être dehors, de sentir l’air frais, de bouger. Et oui, accessoirement, mes jeans tombent un peu différemment 🍑. Mais le vrai changement, il est ailleurs : c’est cette paix intérieure qui revient doucement, ce petit feu qui s’allume sans qu’on sache vraiment pourquoi ni comment.
En fait, je fais du sport sans m’en rendre compte
Et c’est ça, le vrai secret. Je ne me force plus. Je ne me punis plus. Je pédale quand j’ai envie. Parfois juste vingt minutes pour aller chercher le pain du dimanche. Parfois une heure entière pour m’évader du quotidien et vider ma tête. Et chaque fois, ça fait du bien. Je rentre rouge, décoiffée, un peu en sueur, les joues qui piquent… mais heureuse. Ce genre de glow naturel que ni les crèmes hors de prix, ni les filtres Instagram ne remplacent.
Mes fesses vont mieux, mon moral aussi
Le corps suit l’esprit — ou peut-être l’inverse, j’ai arrêté de chercher qui commence. Le vélo, c’est devenu mon antidépresseur doux. Ma mini-thérapie sur deux roues. Mon moment à moi où personne ne me demande rien. Et chaque fois que je croise mon reflet dans une vitrine en pédalant, je me dis : « Oui. Ça valait vraiment le coup. » 🍑
Le vrai secret ? Le plaisir
On nous répète depuis toujours qu’il faut souffrir pour être belle. Transpirer pour mériter son corps. Se pousser jusqu’à l’épuisement pour être fière de soi. Et si tout ça, c’était du bullshit ? Depuis que je pédale par plaisir, sans objectif de perte de poids, sans performance à atteindre, sans compte à rendre à personne… tout s’aligne. Mon corps me remercie. Mon humeur remonte naturellement. Mon énergie revient sans forcer. Pas besoin de coach agressif, ni de salle de sport aux néons violents, ni de montre connectée qui me juge à chaque calorie brûlée.
La leçon à retenir
Ce n’est pas une question de performance. C’est une question de mouvement. De vie. De joie simple. Et parfois, la plus belle transformation 🍑, ce n’est pas celle qu’on voit dans le miroir avec un mètre ruban et une balance. C’est celle qu’on ressent à l’intérieur : cette douceur nouvelle, cette légèreté retrouvée, cette envie sincère de recommencer demain. Et après-demain. Sans pression. Sans culpabilité. Juste parce que ça fait du bien.
Alors si toi aussi tu sens que tu rouilles un peu. Si tu cherches un sport qui ne ressemble pas à une punition ou à un cours de math. Si tu veux juste retrouver ce plaisir simple et animal de bouger ton corps sans qu’on te dise comment ni combien… Ressors ton vélo du garage. Dépoussiére-le. Monte dessus. Pédale cinq minutes, ou cinquante. Respire. Souris. Et attends. Le reste suivra tout seul. Promis. 🍑
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Un peu étrange, Thibaut, ce texte à la première personne où tu parles à la place d’une femme…
Sur le fond en revanche, d’accord pour dire que rouler sans objectif chiffré ça fait du bien au corps et à l’esprit…