col bonnecombe

17 km, 800 mètres de D+, une pente moyenne à 4,7 % : cette ascension XXL attend les cyclistes dans…

… le Massif central, et plus exactement au col de Bonnecombe, l’une des plus longues ascensions du massif montagneux avec 800 mètres de dénivelé sur 17 km.

À une altitude de 1 340 mètres, cette montée XXL mène en douceur sur les hauteurs du plateau de l’Aubrac, au beau milieu des paysages verdoyants constellés de lac.

Que vous soyez attiré par le défi sportif, la beauté des paysages ou l’envie de sortir des sentiers battus, l’ascension du col de Bonnecombe propose une sortie sportive sans être inaccessible, combinant plaisir et performance.

Partons ensemble explorer cet itinéraire à mettre sur votre to do list de 2025 !

Le col de Bonnecombe en bref (versant est)

  • Distance : 17 km
  • Dénivelé positif : 800 mètres
  • Pente moyenne : 4,7 %
  • Pente maximale : 8 % 
  • Départ : la Canourgue
  • Arrivée : nasbinals
  • Difficulté : intermédiaire

Ce qui vous attend lors de l’ascension du col de Bonnecombe

Un départ dans la « Petit Venise Lozérienne »

Depuis les berges du Lot, La Canourgue offre un départ pittoresque avec ses canaux moyenâgeux et ses maisons Renaissance.

Une visite de cette « Petite Venise lozérienne » s’impose avant d’enfourcher votre vélo, direction les hauteurs du plateau de l’Aubrac.

En effet, mieux vaut ne pas se laisser distraire par les vieilles pierres : 17 km et 800 mètres de dénivelé vous attendent !

Une échappée dans les paysages typiques de l’Aubrac

Dès les premiers kilomètres, aucune place au doute: le décor sauvage est typique de l’Aubrac.

Les tourbières, blocs de granite et burons constituent ici le principal décor, tandis que les coups de pédale s’enchaînent sous le regard indifférents des vaches… Aubrac, bien sûr ! 

Le clou du spectacle ? Les lacs qui constellent de leurs tâches bleues le vert éclatant des prés. Une particularité qui donne à l’itinéraire le surnom de « Route des lacs ». 

À noter également la traversée de sympathiques petits villages, notamment Born, Saint-Andéol, Salhiens et Nasbinals.

Un final en ligne de crête

Après le passage du col, l’itinéraire s’achève sur une ligne de crête avant de redescendre sur Nasbinals.  Cette section alternant montées et descentes, loin d’être de tout repos, permet tout de même de récupérer après l’ascension XXL. La récompense est d’autant plus belle qu’elle s’accompagne d’une splendide vue sur le plateau de l’Aubrac. 

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Un beau défi sportif qui reste accessible

Avec ses 17 km et 4,7 % de pente moyenne, le col de Bonnecombe est un défi abordable pour les cyclistes intermédiaires tout en offrant assez de difficulté pour satisfaire les plus aguerris.

La montée est rythmée par deux zones moins pentues au niveau de Saint-Germain-du-Teil et Les Salces.

Ces deux paliers naturels en font une ascension longue, mais accessible, en offrant la possibilité d’une bonne gestion de l’effort durant la montée. Attention cependant, car les derniers kilomètres ne font pas de cadeau.

La pente oscillant entre 6 % et 8 % ne manquera pas de faire chauffer vos mollets.

Ajoutez à cela un vent parfois capricieux venu des monts du Cantal et vous obtenez une montée qui sait se faire respecter. Un excellent objectif à cocher pour tout amateur de vélo !

À ne pas manquer sur le parcours

En montant au col de Bonnecombe, quelques pépites vous attendent, notamment :

  • La Canourgue et son centre ancien, avec ses porches médiévaux et ses canaux romantiques creusés au Moyen-Âge.
  • Le panorama sur le lac de Born, visible depuis la D52.
  • La Croix de Castelou, accessible par un petit détour au sommet. Pédalez 1,5 km en direction des Hermaux pour profiter d’une vue spectaculaire qui récompense l’effort supplémentaire.

Bon à savoir : pour les amateurs de randonnée, le plateau de l’Aubrac et le signal de Mailhebiau proposent de nombreux sentiers.

L’hiver, l’endroit abrite également un espace nordique et de nombreuses pistes de ski de fond.

Ascension du col de Bonnecombe : les variantes

L’ascension du col de Bonnecombe par le versant n’est pas la seule option possible pour gravir ce géant de l’Aubrac.

D’autres itinéraires sont possibles, notamment :

  1. Depuis Le Monastier : une montée plus longue de 19 km, avec 4,6 % de pente moyenne, incluant un passage par le col de Trébatut.
  2. Depuis Saint-Pierre-de-Nogaret : 13,5 km pour les amateurs de défis plus corsés, avec une pente moyenne de 5 % et des pics jusqu’à 14 %.
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Certains tronçons de ces itinéraires peuvent également être combinés de façon à former une boucle.

L’Aubrac en mode compèt’

Avec ce qu’il faut de challenge sportif et de splendides paysages, le col de Bonnecombe et ses environs accueillent chaque année des cyclistes désireux de se mesurer à d’autres concurrents.

Tentez par l’idée ? Voici deux rendez-vous à ne pas manquer :

  • La Lozérienne Cyclo : un événement incontournable organisé chaque année début mai. Avec deux formules au choix (chrono ou randonnée), cette course explore les merveilles de la Lozère depuis l’Aubrac jusqu’aux gorges du Tarn et des Causses. Rendez-vous les 3 et 4 mai 2025 pour des parcours de 52 à 140 km, adaptés aussi bien aux vélos de route qu’aux amateurs de Gravel et de VTT.
  • La Marmotte d’Olt : une randonnée sportive organisée en juin en mode route, Gravel ou VTT. Les parcours, de 60 à 200 km, permettent de découvrir l’Aubrac sous toutes ses facettes. Prochaine édition : les 7 et 8 juin 2025.
Thibault
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