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Le cyclisme peut sembler simple à première vue, mais les débutants se heurtent souvent à des obstacles inattendus. De la position sur le vélo à la gestion de l’effort, en passant par l’équipement et la sécurité, de nombreuses erreurs guettent les novices.
Ce petit guide du parfait débutant détaille les pièges à éviter pour débuter sereinement et profiter pleinement des joies du vélo, que ce soit sur route ou en ville.
1. La position sur le vélo : le nerf de la guerre
Une position inadaptée sur le vélo est la mère de tous les maux pour un cycliste débutant. Alex Durand, expert cyclisme pour GrandEstCyclisme.fr, souligne :
« Quand on débute en cyclisme, il est naturel de craindre par dessus tout les éventuelles chutes. La tentation est donc grande de se rassurer en positionnant sa selle un peu trop basse, de manière à pouvoir mieux poser les deux pieds sur le sol. Le hic, c’est que, de cette manière, vous provoquez une sous-extension durant votre coup de pédale, perdant ainsi en efficacité. »
Pour éviter cette erreur, réglez la hauteur de selle de façon à ce que votre jambe soit presque tendue lorsque la pédale est au point le plus bas. Cette préparation essentielle au cyclisme vous permettra de pédaler efficacement tout en prévenant les douleurs articulaires.
2. L’équipement : ne pas se prendre pour Lance Armstrong
Beaucoup de débutants pensent qu’il faut s’équiper comme un pro dès le début. C’est une erreur ! Un expert de Cycling And Chill rappelle :
« Même si vous débutez, assurez-vous d’avoir un vélo à la bonne taille. Un cadre de vélo trop grand ou trop petit peut causer des douleurs au dos, au cou, aux épaules et aux genoux. »
Privilégiez un équipement adapté pour les cyclistes débutants : un vélo à votre taille, un casque bien ajusté et des vêtements confortables. Les cuissards rembourrés et les chaussures à clipser peuvent attendre que vous ayez pris vos marques.
3. La préparation : le kit de survie du cycliste
Partir sans être préparé, c’est comme se lancer dans un Everest en tongs. Stimium nous met en garde :
« Nous n’avons pas tous la chance d’être suivi en permanence par une voiture Mavic. En cas de crevaison – et cela arrive plus souvent qu’on le pense quand on débute, mieux vaut donc disposer d’un kit de réparation, histoire de ne pas devoir appeler un ami à l’aide ou, pire, rentrer à pied… »
Voici le kit de survie minimal à emporter :
- Une chambre à air de rechange
- Des démonte-pneus
- Une mini-pompe
- Un multi-outil
4. L’alimentation : le carburant du cycliste
L’importance de l’alimentation pour les cyclistes est souvent sous-estimée par les débutants. Partir le ventre vide ou trop plein peut transformer votre sortie en calvaire. Mangez léger environ une heure avant de partir et emportez des en-cas énergétiques pour les sorties de plus de deux heures.
5. La gestion de l’effort : partir comme une fusée, finir comme une limace
Un expert de Vélo Mag nous met en garde contre cette erreur classique :
« L’erreur fatale ? Partir comme une fusée et finir comme une tortue. Trouvez votre rythme et ne partez pas trop vite ! Dès le départ, il est important de bien gérer son braquet pour se mettre dans une bonne cadence de pédalage et de parvenir ainsi à une bonne gestion de l’effort. »
Imaginez votre énergie comme un tube de dentifrice. Si vous pressez trop fort au début, il ne vous restera rien pour la fin. Dosez vos efforts et apprenez à connaître vos limites.
6. La sécurité : être visible, c’est vital
En ville comme à la campagne, la visibilité est primordiale. Un cycliste expérimenté nous rappelle :
« Oublier d’avoir un éclairage puissant l’hiver est une erreur courante. Les soirs d’hiver, une lumière à plat risque de ruiner votre parcours. Gardez un chargeur de rechange au bureau qui pourra recharger la batterie pendant votre travail de l’après-midi, juste avant que vous ne preniez votre vélo. »
N’hésitez pas à investir dans des vêtements réfléchissants et des lumières puissantes. Être vu, c’est rester en vie !
7. La technique : maîtrisez l’art du freinage
Freiner semble instinctif, mais une mauvaise technique peut vous envoyer au tapis plus vite qu’un sprint de Peter Sagan. Un mécanicien professionnel nous éclaire :
« Les pneus gonflés à 8 barres sont encore courants parmi les cyclistes débutants, bien que cela soit contreproductif et dangereux. Imaginez-vous rouler sur des billes de plomb : inconfortable et risqué, non ? Une pression adaptée (généralement entre 5 et 7 bars pour un vélo de route) offre un meilleur contrôle et un confort accru. »
Apprenez à utiliser vos deux freins de manière équilibrée, en dosant la pression selon les situations. Et n’oubliez pas : une bonne pression des pneus est aussi importante pour votre sécurité que pour votre confort.
Conclusion : pédalez vers le succès
Débuter en cyclisme, c’est comme apprendre à marcher : on tombe, on se relève, on progresse.
En évitant ces erreurs courantes, vous vous épargnerez bien des désagréments et profiterez pleinement des joies du vélo. Rappelez-vous que chaque cycliste professionnel a été débutant un jour. Avec de la patience, de la pratique et les bons conseils, vous roulerez bientôt comme si vous étiez né sur une selle.
Alors enfilez votre casque, enfourchez votre monture, et partez à la conquête des routes. Le monde du cyclisme n’attend que vous !
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J’y rien vu dans l’article qui permet de PROGRESER. Oui avoir un bonne gradeur de cadre va éviter les douleurs , mais tu ira pas plus vite. Avoir un kit de reparation, etre visible , l’eclairage de soir meme si c’est des bonnes pratiques tu deviendra pas un cycliste plus rapide avec ca. La pression des pneus plus basse peut réduire la fatigue (bien que je crois que pression que vous recommender (5 à 7 bar) est encore trop haute, Pogacar et plusieurs autres pro roule a 4 bar) et doser son effort(pas partir trop vite) va etre aussi positif au final, mais encore une fois ca ne te permettera pas de progresser; au mieux du risque d’arriver un peu plus vite et moins fatiguer mais c’est pas ca qui va faire passer ta vitesse moyenne de 22 km/h à 30 km/h !
La 7ème erreur évoquée dans votre article m’a permis de comprendre pourquoi ma roue avant s’est dérobée en entamant un virage à 180° en faux plat descendant alors que les conditions météo étaient très favorables et que rien ne prédisposait à une telle chute à cet instant précis. Chute qui m’a valu une fracture de l’olécrane (extrémité du coude) et une intervention chirurgicale par osteosynthèse. Je pense que la pression de +/- 8 bars que j’ai malgré tout, utilisé pendant de nombreuses années et plus de 70.000 km parcourus sans problème avant cet incident, en est certainement responsable.