J’ai cru faire le bon choix en achetant un vélo Gravel… grosse erreur !

Le monde du cyclisme a connu une véritable révolution ces dernières années avec l’avènement des vélos gravel.

Ces machines polyvalentes, conçues pour s’adapter à une grande variété de terrains, ont séduit un large public de cyclistes en quête de nouvelles aventures.

Cependant, comme toute tendance, le gravel suscite aussi des interrogations.

Certains cyclistes, après avoir succombé à l’engouement initial, se demandent s’ils ont fait le bon choix en investissant dans un vélo gravel.

Plongeons dans les détails de ce phénomène cycliste qui ne cesse de faire parler de lui.

L’essor fulgurant du vélo gravel

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et la croissance fulgurante témoigne de l’attrait indéniable du gravel auprès d’un public varié, allant des cyclistes amateurs aux professionnels chevronnés.

L’un des facteurs clés de ce succès réside dans la polyvalence des vélos gravel.

Les vélos gravel offrent un parfait compromis entre performance sur route et capacité à s’aventurer hors des sentiers battus. C’est cette versatilité qui séduit tant de cyclistes aujourd’hui.

Les avantages du vélo gravel

Les vélos gravel présentent plusieurs atouts qui expliquent leur popularité croissante :

  • Polyvalence : adaptés à divers terrains, de l’asphalte aux chemins forestiers
  • Confort : géométrie de cadre plus relaxée que les vélos de route classiques
  • Capacité de charge : idéaux pour le gravel bikepacking
  • Maniabilité : plus agiles que les VTT sur terrain mixte

Les limitations du gravel

Malgré leurs nombreux avantages, les vélos gravel ne sont pas exempts de reproches.

Sur des terrains très techniques ou escarpés, ils peuvent rapidement montrer leurs limites, surtout pour les cyclistes débutants.

Comme le souligne Sarah Johnson, coach cycliste : « Un vélo gravel n’est pas un VTT. Sur des descentes très techniques, il faut une certaine expérience pour le maîtriser en toute sécurité. »

De plus, comparés aux vélos de route purs, les gravel sont généralement moins rapides sur l’asphalte.

Cette différence de performance peut frustrer les cyclistes habitués à la vitesse des vélos de route traditionnels.

Voici le témoignage d’un membre de notre petit groupe de cyclistes qui s’est laissé happer par la « hype » : 

Je ne veux plus aller sur des sentiers avec mon gravel. Acheté dans un moment de faiblesse (lors d’une promo sur internet) c’est un achat impulsif que j’ai failli regretter. Pour être clair, il n’y a rien de mal avec ce vélo. C’est un magnifique Specialized Diverge E5,  un gravel digne de ce nom qui, sans en être responsable, a perdu une bonne partie de son sens originel pour moi. Je soupçonne ne pas être le seul à avoir acheté un vélo gravel « par erreur » après m’être laissé emporter par la vague de popularité. Mais voilà, je me demande combien d’acheteurs finissent réellement par rouler sur du véritable sentier « gravel », pas juste des chemins boueux et glissants…

Par ailleurs, la polyvalence des vélos gravel, souvent présentée comme leur atout majeur, fait également l’objet de débats.

Certains cyclistes affirment que cette versatilité se fait au détriment de performances optimales sur des terrains spécifiques. C’est notamment le cas lorsqu’on compare les gravel aux VTT et aux vélos de cyclo-cross, chacun étant spécialisé pour un type de terrain particulier.

Un cycliste amateur de notre club partage son expérience : « Mon gravel est génial pour des sorties variées, mais quand je fais face à des descentes techniques en montagne, je regrette parfois de ne pas avoir un VTT sous la main. »

L’évolution du design des vélos gravel

Face à la demande croissante, les fabricants ne cessent d’innover.

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Les géométries s’ouvrent, on voit apparaître des suspensions à l’avant et à l’arrière, des pneus toujours plus larges ainsi que des jantes internes plus larges pour les accueillir.

Et les braquets ? Ils deviennent si vastes qu’ils rivalisent avec ceux des VTT.

Ces évolutions visent à améliorer le confort et les performances sur des terrains variés.

L’analogie parfaite serait de comparer un vélo gravel moderne à un couteau suisse du cyclisme : capable de s’adapter à presque toutes les situations, mais sans nécessairement exceller dans un domaine spécifique.

L’impact sur les pratiques cyclistes

L’arrivée des vélos gravel a considérablement élargi les horizons des cyclistes. Des événements comme la course Unbound aux États-Unis attirent désormais des milliers de participants, prouvant l’engouement pour cette discipline.

Cette évolution des pratiques pousse les marques à innover constamment, créant un cercle vertueux d’amélioration des produits.

Par ailleurs, de nombreux cyclistes urbains se tournent vers les gravel pour leur trajet quotidien, appréciant leur robustesse et leur capacité à absorber les imperfections de la route. Cette tendance illustre parfaitement la polyvalence de ces vélos, capables de s’adapter aussi bien aux aventures du week-end qu’aux déplacements quotidiens.

Alors, faut-il acheter un vélo gravel ?

Points clés Forces  Faiblesses 
Polyvalence
  • Peut rouler sur route, chemins de terre, pistes d’anciennes voies ferrées, etc.
  • Donne accès à des trajets variés et encourage l’aventure.
  • Parfois trop « tout-terrain » si on compte surtout l’utiliser sur route.
  • Nécessite d’évaluer précisément l’usage réel (campagne, ville, gravier, singletracks…).
Confort
  • Position plus « relax » qu’un vélo de route pur, géométrie souvent plus tolérante.
  • Pneus larges (souvent 38 à 47 mm) qui absorbent mieux les irrégularités.
  • Moins réactif et plus lourd qu’un pur vélo de route.
  • Perte de nervosité pour certains cyclistes sur le bitume.
Adaptabilité
(deux jeux de roues, accessoires…)
  • Possibilité d’alterner configuration route (pneus slick ~32 mm) et gravel (pneus crantés ~40 mm).
  • Grande capacité d’emport (porte-bagages, sacoches, garde-boue…).
  • Coût supplémentaire pour un second jeu de roues ou des accessoires dédiés.
  • Changer fréquemment de configuration peut devenir contraignant.
Entraînement & loisirs
  • Peut remplacer le home-trainer en hiver (sorties sur chemins boueux, rail-trails…).
  • Permet de faire du foncier (Z2) même par mauvais temps.
  • Peut montrer ses limites en singletracks engagés (angle, débattement, position).
  • Moins performant qu’un route pur en sortie compétitive.
Géométrie
(vs cyclocross, route, VTT…)
  • Géométrie plus stable et plus longue qu’un cyclocross, idéale pour les longues distances.
  • Passages de roues adaptés à des pneus larges (38–47 mm+).
  • Un vélo CX traditionnel a un BB plus haut et un empattement plus court, adapté à la compétition CX.
  • Un VTT sera supérieur pour le trail ou le singletrack technique (suspension, gros pneus…).
« Marketing » & segmentation
  • Gamme pléthorique : concurrence stimulante, innovations possibles.
  • Nombreux choix (formes de cadre, matériaux, groupes…).
  • Les gammes « gravel » peuvent parfois n’être qu’un argument marketing.
  • Scission entre modèles « drop-bar MTB » & « all-road » (route endurante + gros pneus).
Usage urbain /
routes dégradées
  • Très efficace en ville si chaussées pavées ou abîmées.
  • Permet d’enchaîner bitume et chemins sans crainte.
  • « Suréquipé » pour un usage urbain pur (gros pneus, freins à disque…).
  • Poids plus élevé qu’un vélo de ville ou un route léger.
Compatibilité VTT
  • Certains préfèrent un VTT semi-rigide jugé plus polyvalent pour du terrain très technique.
  • « Sous-équiper » (underbiking) en gravel peut être amusant et challengeant.
  • Un VTT est plus lourd et moins roulant sur route (cintre plat, suspension…).
  • Manque de confort / aérodynamisme sur longues distances (pour un VTT).
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En partie, l’attrait d’un gravel en France réside dans la possibilité de relier quelques tronçons de « jolis chemins gravillonnés » avec de longues portions de bitume rapide. Or, beaucoup de mes sorties gravel ici comportent bien plus de kilomètres de route que de « vrai » chemin gravel, et je vis pourtant en pleine campagne. Rouler sur route avec des pneus de plus de 50 mm ne m’attire vraiment pas.

La question « Aurais-je dû acheter un vélo gravel ? » reste pertinente pour de nombreux cyclistes.

La réponse dépend largement des attentes et des besoins de chacun.

Pour ceux qui cherchent un vélo unique capable de s’adapter à diverses situations, du vélo de route sur gravier aux chemins forestiers, le gravel représente un excellent choix.

En bref, et très simplement, les vélos gravel modernes ne sont pas aussi polyvalents que ceux d’il y a quelques années.

Alors, acheteurs, méfiez-vous : réfléchissez bien avant d’opter pour un « pur gravel d’aujourd’hui » si vous passez l’essentiel de votre temps sur le bitume et le reste sur, soyons honnêtes, des sentiers assez « softs ».

Cependant, pour les cyclistes ayant des besoins très spécifiques, comme la performance pure sur route ou la pratique intensive du VTT, un vélo spécialisé pourrait être plus approprié. Il est crucial de bien évaluer ses besoins avant de faire son choix.

Les vélos gravel ont indéniablement transformé le paysage du cyclisme moderne, offrant une flexibilité sans précédent aux amateurs de deux-roues.

Bien que certains puissent remettre en question leur achat, la majorité des utilisateurs apprécient la polyvalence et les nouvelles possibilités offertes par ces vélos.

À l’avenir, on peut s’attendre à voir des évolutions encore plus poussées dans le design des vélos gravel, avec des composants toujours mieux adaptés aux défis spécifiques de cette discipline.

Que vous soyez un adepte convaincu ou un sceptique, une chose est sûre : les vélos gravel ont ouvert de nouveaux horizons dans le monde du cyclisme, et leur influence continuera de se faire sentir dans les années à venir.

Et vous, vous en pensez quoi ?

Thibault
4.2/5 - (13 votes)

13 réflexions sur “J’ai cru faire le bon choix en achetant un vélo Gravel… grosse erreur !”

    1. Si tu veux faire des sorties ou tu mélange route et forêt
      Sans te prendre la tête avec le chrono alors le gravel c’est l’idéal

    2. Pas d’accord Marlboro, je roule en Gravel depuis 4 ans et je suis enchantée. Bien sûr, je roule plutôt sur des chemins forestiers pas trop techniques, cela permet d’éviter les routes et la circulation . Si vous suivez les points nœuds, il y a souvent des portions avec graviers et en vacances sur des trajets inconnus , si la route est mauvaise, ça n’a pas d’importance !
      Ps , je roule encore en vélo de course mais de moins en moins pour les,raisons évoquées ci-dessus

      1. DREMIERE Bruno

        100% conquis par le gravel depuis 4 ans maintenant!
        Pourquoi:
        . Je ne réside pas en montagne, donc le gravel est capable de se faire les collines et chemins de l’Oise.
        . 1 seul gravel avec 2 paires de roues: une type « gravel », et une autre pure route en section 28mm.
        . Position identique en « vtt » qu’en route
        . Super confortable sur route.
        . Plus réactif qu’un vtt, mais besoin d’être bien physiquement sur le haut du corps (pas suspendu)
        Bref, je le surnomm effectivement « mon couteau suisse.
        Bruno D

  1. Jean-Francois Thollon

    Bonjour, pour moi le gravel ce n’ est pas pour faire du VTT mais plutôt du VTC. Je suis passer du VTC au gravel car je voulais un vélo plus confortable et léger. Cela a répondu à mon besoin.

  2. Vélo a tout faire, confortable et performant au quotidien avec des pneus de 35 mm sur routes et chemins défoncés, il se transforme en machine à rouler sur la route avec une paire de roue adaptées.

    L’utilisation en terrain VTT engagé est plus discutable, encore que, avec des roues de 650 et des pneus larges, le pilotage est plus difficile qu’avec un VTT, mais ça passe et le plaisir est la!

    Le tout agrémentée d’une transmission double plateau polyvalente, perso je suis ravi de mon choix, j’arrive a suivre les copains en toutes circonstances !

    Maintenant je peux comprendre que ceux qui ont déjà plusieurs vélo dans leur garage trouve que c’est du marketing.

    Mais dans l’absolu, un bon cadre bien équipé + 3 paires de roues performantes coûteront toujours moins chers que 3 vélo bien équipés…

  3. Le Gravel ? C’est un magnifique coup marketing.
    Les vélos de route qui roulent dans les champs et la poussière, ça existe déjà depuis longtemps : c’est la pratique cyclo-cross.
    Par contre, ce n’est pas une pratique très connue du grand public et les vélos couverts de boue, ce n’est pas très vendeur. De jolis chemins de terre bien secs sous le soleil, c’est plus facile à vendre. Saupoudrez avec une « géométrie » hybride (un peu de VTT et de vélo de course) et vous obtenez un Gravel… sauf que les constructeurs ont oublié de placer des œillets pour les garde-boues et porte-bagages !

    Les « gravel bikes » sont plutôt destinés à rouler vite sur route et sur chemins. Dans l’esprit marketing, les VTC sont des vélos de balades dominicales tranquilles, pour un public familial et de loisirs.
    Dans le cas du Gravel, le public visé est plus sportif.

    Cyclo-randonneur, mes vélos sont aussi efficaces sur route que sur les chemins, mais ce ne sont pas des « gravelles-bique » ! Ils sont équipés de garde-boue et de porte-bagage et permettent de faire de longues, belles randonnées avec le confort en plus.
    Certains l’auront compris, je roule en randonneuse 650 B en acier. Je possède deux machines : l’une montée en 32 mm, l’autre en 35 mm ce qui est largement suffisant à comparer aux sections énormes des Gravel, et assurément le meilleur compromis rendement/confort. J’ai une randonneuse destinée au tourisme et une randonneuse légère, toutes les deux avec garde-boue et éclairage. Avec moi, j’emporte toujours une sacoche de guidon (avec porte carte + GPS, les deux étant parfaitement complémentaires) qui repose sur un porte-bagages ; pour l’itinérance, je complète avec des sacoches latérales. Evidemment, mes randonneuses me permettent de rouler sur les routes et les chemins.
    Cerise sur le gâteau, les randonneuses traditionnelles (650B ou 700C), sont esthétiquement, de très belles machines qui attirent et suscitent l’admiration des personnes rencontrées.
    On peut en effet être critique sur les intentions commerciales -du moins marketing- mais cette nouvelle mode marketing, aura au moins permis d’augmenter l’offre de produits disponibles, et surtout relancé le pneumatique 27.5 pouces. Mais encore, elle aura permis d’ouvrir et d’attirer une nouvelle génération de cyclistes vers une autre pratique… ancienne.
    En effet, l’histoire du Gravel et du bike packing remonte à la fin du 19ème siècle. A cette époque, les coureurs roulaient sur des routes en terre battue pour rejoindre les villes voisines. Avec l’arrivée de l’asphalte et des routes plus modernes, cette pratique était tombée en désuétude.

    Encore un petit effort, je vous parie mon billet que la prochaine fois, les « marqueteurs » vont réinventer la randonneuse 650B. Restera plus qu’à lui trouver un nom franglais !
    Cela a déjà commencé avec le Concours de Machines qui a redoré le blason d’un certain artisanat.
    Et du coup la randonneuse de « grand-papa » redeviendra « tendance » !

  4. Gailliard Rémi

    Pour répondre,l’ancêtre du Gravel est le cyclo muletier. Faut arrêter de comparer un VTT et un Gravel. C’est comme les mecs qui se payent des jantes hautes pour rouler à 30 à l’heure. Après avec un VTT, tu peux rouler à 30 sur la route,c’est pas fait pour cela comme le Gravel si tu roules en 44 ou 47 en pneu.

  5. Vous comparez deux types de vélos différents. Comme tous les cyclistes ayants répondu de manière négative à cet article d’ailleurs. Rien qu’en lisant les commentaires des soit disant déçus on comprend qu’ils n’ont pas réfléchis à ce qu’ils allaient faire avec leur machines. Entre celui à qui le VTT manque dans les descentes techniques (c’te blague !!!! Reste sur un VTT alors ! Manquerait plus que je le double là dedans en Gravel sur son VTT ce qui reste possible en plus !! Et celui qui regrette son route pour rouler vite sur ….la route bien entendu !!! Z’avaient qu’à réfléchir avant. Revenons à vos randonneuses. Deja en 33/35 de large vous êtes hors sujet pour les chemins défoncés (sans être du trial non plus) et le Gravel en 40/45/50 lui passe. Non le Gravel qui veut dire gravier finalement, n’est pas fait seulement pour les Strade Bianche. Sur la route je fais des moyennes de 25 km/h sur 90/130 bornes avec un Gravel performance certes (Wilier Rave Slr) et des pneus moins cramponnés qu’en chemin mais en 40 quand même. Ça tombe à 18/20 avec pneus cramponnés dénivelé et ratio 60 dfci 40 goudron mais pas du plat. Ici ça grimpe partout.Vous êtes encore dans ma roue à ce rythme ?oui,non ???? J’ai des emplacements pour garde boue, bidons et sacoches comme vous.(Cube nuroad c62) Du coup moi je peux vous suivre partout mais vous non !!! En ville pareil je peux encaisser les trottoirs les trous les bus et les piétons, crever 10 fois en tubeless et rentrer quand même chez-moi, idem en vélo taf. Là aussi vous êtes hors jeu. Avec mes braquets, ma transmission sans fil et le freinage à disque j’accélère et je freine mieux que vous. (A niveau physique et techniques égaux il s’entend). Du coup il reste quoi ? Les courses ou sorties soutenues sur route contre des velos de route où je suis distancé (sauf à mettre un train de roues route Aero en 28/32 mais même là je tire trop court avec mes braquets), les descentes techniques et autres single tracks trop agressifs où un VTT me mettra une tôle…. A part ça ces vélos font tout. Avec deux jeux de roues (qui coûtent moins cher que deux vélos CQFD mais l’auteur de cet article s’en moque manifestement) on couvre 90/95% du spectre des activités cyclistes. Un Cyclo Cross a une géométrie course faite pour être tenue une heure et des pneus limités en largeur. Pas faits pour des sorties de 300 kms comme celles que je fais. Donc les rageux qui disent que le Gravel c’est juste un Cyclo cross n’ont rien d’autre comme argument???. Y a bien un côté marketing mais les Gravel ne vous en déplaise, sont bel et bien un type à part. Par contre je vous félicite pour votre activité dénuée d’assistance électrique. C’est un réel plaisir pour moi de larguer les vttae surtout en montée et parfois en descente car la majorité des utilisateurs pensent qu’il suffit de faire un chèque pour être un « Sportif »… Lol.
    Y a aussi des Gravel AE et des route ae. Les pires ce sont les sportifs qui achètent des AE… Ils ont succombé aux sirènes marketing des athlètes ayant vanté l’apport de ce type de machines dans leurs entraînements… Chacun fait ce qu’il veut avec son argent donc tant pis pour eux.
    Ps: je monte mes vélos moi-même

  6. Le gravel !!! encore un phénomène de mode.
    Je viens d’acheter un gravel haut de gamme chez Origine,je l’ai mis en vente…
    Mes raisons sont simples.
    Les sensations de la route ne sont pas représentatives…
    C’est un vélo bâtard donc pas fait pour les puristes.
    Où tu fais du VTT
    Où tu fais de la route…
    Le gravel déçoit beaucoup de cyclistes autour de moi…
    Dans quelles années ils y aura un paquet de gravel d’occasion…je pense que c’est commercial.
    Je me suis commandé un nouveau vélo de route que j’attends avec impatience pour reprendre plaisir à pédaler…
    Sans rancune
    JP…

    1. Je suis adepte de la randonneuse légère. Les premiers gravels s’y apparentaient. Maintenant avec des pneus en 45 ou plus, ça n’a plus de sens, autant passer directement au VTT. Mais une bonne ergonomie et des pneus de 32 à 38 sont pour moi idéaux pour avaler des km en sécurité et profiter des voies vertes. C’est mon terrain de jeu préféré. Je connais trop de vététistes et cyclo de route qui finissent à l’hôpital. Un vélo de route à besoin d’une route nickel pour lui. Le premier freinage d’urgence et le risque de chute est très élevé. Or, sur route ouverte, il est normal de devoir freiner fort. Vous débattez entre spécialistes de discipline précise. Et cela représente une petite minorité de cyclistes. Je pars aussi skier avec 2 ou 3 paires de skis pour m’adapter à mes envies et à la neige, mais très peu le font. Essayez de faire du carving avec des skis de poudreuse et du hors piste avec des skis de slalom.

  7. Tout à été résumé je pense.
    Le gravel correspond à une activité particulière tout comme le vtt ou le vélo de route.
    Donc il faut acheter le type de vélo qui correspond à la pratique auquel on le destine.
    La polyvalence du gravel n’est que du marketing.

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