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Aujourd’hui, nous allons plonger dans le parcours inspirant d’Eugène Matlin, un passionné de sport qui a totalement transformé son corps en combinant deux pratiques : le vélo de route et la callisthénie (musculation au poids du corps).
Eugène n’est pas un professionnel, mais son histoire est une leçon de détermination, de résilience et de découverte de soi.
Sa transformation va bien au-delà de l’apparence physique ; elle touche également son bien-être mental et son approche globale de la condition physique.
Découvrez comment il est passé d’un haltérophile un peu lourd à un cycliste affûté, et comment il a trouvé un équilibre entre force et endurance.
Le début : un haltérophile passionné, mais en surpoids
Avant de découvrir les bienfaits du vélo de route, Eugène se consacrait corps et âme à l’haltérophilie.
Depuis l’âge de 30 ans, il s’entraînait intensivement quatre fois par semaine, consacrant environ 10 heures par semaine à la salle de sport.
Il était un passionné des exercices comme le squat, le bench press et le deadlift, atteignant des records impressionnants : 180 kilos au squat, 135 kilos au développé ocuché et 215 kilos au deadlift.
Mais malgré sa force physique indéniable, Eugène ne se doutait pas qu’il lui manquait quelque chose d’essentiel : une véritable forme physique générale.
À cette époque, Eugène pesait 89 kilos pour 1,73 m, une combinaison de muscles puissants mais aussi de graisse corporelle.
Il ne s’en rendait pas compte, car tout son entourage était plongé dans l’univers de la force.
Ses amis, tout comme les YouTubers qu’il suivait, étaient également focalisés sur la force pure, créant ainsi une bulle où la prise de masse, même grasse, était valorisée. « Quand on porte un peu plus de graisse, on est plus fort, » se disait-il.
Cette idée, cependant, allait bientôt être bouleversée.
La pandémie et la découverte du vélo
Le tournant dans le parcours de notre héros est arrivé lors de la pandémie, lorsque toutes les salles de sport ont fermé. Face à l’impossibilité de continuer à soulever des poids, Eugène a cherché des alternatives.
Il a essayé la randonnée, d’autres sports, mais rien ne semblait vraiment remplacer l’intensité de l’haltérophilie. C’est alors qu’une idée inattendue lui a traversé l’esprit : « Pourquoi ne pas essayer le vélo de route ? ».
Eugène s’est donc procuré un vélo d’occasion, convaincu que ses jambes solides, habituées à soulever des centaines de kilos, allaient faire des merveilles sur les pédales.
Mais il a rapidement déchanté. Lors de sa première sortie, une simple balade de 15 à 20 minutes l’a complètement épuisé. « J’étais en bien plus mauvaise forme que je ne le pensais, » avoue-t-il.
C’est alors qu’il a réalisé que la force brute n’était pas synonyme de condition physique.
Une rencontre avec la montagne : l’humilité face à la pente
Eugène a commencé à faire du vélo régulièrement, progressant lentement mais sûrement. Il est passé des sorties de 30 km à 40 km, puis à 100 km sur terrain plat.
Mais sa véritable révélation est survenue le jour où un ami, entraîneur personnel, l’a défié : « Ma grand-mère peut faire 100 km sur du plat, viens avec moi grimper une montagne. »
Ce jour-là, Eugène a découvert ce qu’était vraiment la condition physique.
Le défi était de taille : gravir le Doi Suthep, une montagne locale célèbre en Thaïlande, avec une ascension de 10,7 km et un dénivelé de 620 mètres.
« Je pensais que ce serait facile, » raconte-t-il. Mais dès les premières minutes de la montée, son ami l’a laissé derrière, le laissant seul face à la pente. « Je devais m’arrêter tous les cinq minutes pour reprendre mon souffle, » se souvient-il. Ce fut une leçon d’humilité.
Cependant, Eugène ne s’est pas laissé abattre. Il s’est fixé pour objectif de grimper cette montagne sans s’arrêter, et en quelques semaines, il a réussi.
En appliquant les principes de la surcharge progressive qu’il avait appris en haltérophilie, il a progressivement amélioré ses performances.
La transformation physique : de 89 à 75 kilos
Avec ses efforts réguliers, Eugène a commencé à perdre du poids. Sans même surveiller son alimentation, il a vu son poids passer de 89 kilos à 78 kilos en l’espace de quelques mois.
Le simple fait de grimper des montagnes à vélo deux à trois fois par semaine brûlait d’énormes quantités de calories. Il a ainsi perdu de la graisse, tout en conservant une bonne partie de sa masse musculaire.
« Je mangeais normalement, même des pizzas et des burgers, mais je perdais quand même du poids, » raconte-t-il. En septembre 2021, il pesait 78 kilos, avec une silhouette beaucoup plus définie, des abdominaux visibles, et un visage amincis. Pour Eugène, la perte de poids a été plus qu’une simple transformation physique : c’était une découverte de ce que son corps pouvait accomplir.
De l’haltérophilie à la callisthénie : une nouvelle approche du corps
Eugène ne s’est pas seulement contenté de faire du vélo.
En 2022, il s’est lancé dans un nouveau défi de taille : un périple de six jours appelé le « Mae Hong Son Loop » en Thaïlande.
Cette aventure de 500 km avec un dénivelé cumulé de 11 000 mètres a été un défi extrême pour Eugène. Pour s’y préparer, il a dû faire un choix difficile : abandonner complètement l’entraînement des jambes à la salle de sport.
Mais cela ne signifiait pas qu’il abandonnait tout. Il a découvert la callisthénie, des exercices au poids du corps comme les pompes, les tractions et les dips, qu’il a incorporés à son entraînement quotidien. En combinant ces exercices avec le vélo de montagne, Eugène a réussi à maintenir sa masse musculaire tout en affinant son corps. Ses jambes, loin de s’atrophier, ont même pris un aspect plus affiné et tonique grâce aux montées en force sur son vélo.
La leçon de vie d’Eugène Matlin
Aujourd’hui, Eugène continue de pratiquer le vélo, bien qu’à un rythme plus modéré, et reste un fervent adepte de la callisthénie.
Sa transformation n’est pas seulement physique, elle est aussi mentale. Il a appris à écouter son corps, à se concentrer sur l’endurance plutôt que sur la force pure, et à adopter une approche plus globale du fitness.
Son histoire montre qu’il est possible de changer radicalement son corps, même après des années passées à suivre une voie différente.
Pour Eugène, le vélo de route et la callisthénie ont été des outils puissants de transformation, mais plus que cela, ils ont été des moyens de découvrir un bien-être durable et une condition physique complète.
Alors, prenez exemple sur lui : n’ayez pas peur d’essayer quelque chose de nouveau, de sortir de votre zone de confort et de vous lancer dans un défi que vous n’auriez jamais cru possible. Le vélo peut transformer votre corps et votre esprit, tout comme il a transformé celui d’Eugène Matlin.
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