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Entraînement au tempo : comment pédaler 20% plus vite sans effort supplémentaire

Imaginez-vous sur votre vélo, les cuisses qui brûlent, le souffle court, mais déterminé à maintenir cette allure soutenue pendant encore 20 minutes.

Bienvenue dans le monde de l’entraînement au tempo, la méthode qui transforme les cyclistes du dimanche en machines d’endurance !

Que vous rêviez de boucler votre première cyclosportive ou de vous frotter aux cadors du peloton amateur, le tempo est votre botte secrète pour passer à la vitesse supérieure.

Alors, prêts à découvrir comment dompter cette bête qu’est l’entraînement au tempo ? Accrochez-vous à votre guidon, on démarre fort !

Le tempo : l’arme fatale des grimpeurs et des rouleurs

L’entraînement au tempo, c’est un peu comme apprendre à danser la valse à vélo : il faut trouver le bon rythme et s’y tenir, coûte que coûte.

Cette méthode consiste à maintenir une intensité élevée mais constante pendant une durée prolongée.

Selon IBEX Outdoor, « Le tempo permet d’optimiser son temps ! » Et pour cause, c’est l’équivalent cycliste d’un coup de boost pour votre endurance.

Mais attention, ne confondez pas tempo et sprint fou furieux ! On parle ici d’une allure entre 80% et 92% de votre fréquence cardiaque maximale.

C’est comme rouler avec un élastique qui vous tire en arrière : juste assez dur pour vous faire travailler, mais pas au point de vous faire exploser après 5 minutes.

Pourquoi le tempo fait-il trembler les watts ?

Le tempo, c’est le couteau suisse de l’entraînement cycliste. Il améliore votre endurance, votre gestion de l’effort et même votre puissance. IBEX Outdoor pose la question : « La performance repose sur 3 piliers : la VO2max, l’économie ainsi que l’endurance.

Le tempo influence-t-il positivement la puissance maximale ? » La réponse est un grand oui !

Imaginez le tempo comme un entraînement pour apprendre à votre corps à digérer l’acide lactique.

Plus vous en faites, plus vous repoussez le fameux « coup de moins bien » qui vous fait passer de héros à zéro en pleine ascension du col de la Croix de Fer.

Les séances tempo : variées comme les étapes du Tour

Il existe autant de types de séances tempo que de vélos de route dans un peloton. Voici quelques classiques à ajouter à votre arsenal :

  • La sortie longue avec blocs tempo
  • Les intervalles tempo/récupération
  • La grimpée en mode métronome
  • Le « faux plat » infernal sur home-trainer

L’idée est de varier les plaisirs pour éviter la monotonie, tout en gardant le cap sur l’objectif : maintenir une intensité élevée sur la durée.

La technique du tempo : pédalez comme un pro

La technique de pédalage en tempo, c’est un peu comme apprendre à jongler tout en faisant du monocycle.

Selon 2PEAK Knowledge Base, « La technique de pédalage fait référence à la coordination des muscles impliqués dans le mouvement de pédalage, c’est-à-dire à la souplesse, la rondeur et l’efficacité avec lesquelles nous pouvons pédaler aussi longtemps et aussi vite que possible. »

Pour maîtriser le tempo, concentrez-vous sur une cadence élevée, entre 90 et 100 rpm. C’est comme si vous pédaliez dans du beurre : fluide, rond, sans à-coups. Visualisez vos jambes comme des pistons bien huilés d’une locomotive à vapeur.

Le home-trainer : votre meilleur allié pour le tempo

Ne sous-estimez pas le potentiel du home-trainer pour vos séances tempo. C’est comme avoir un vélodrome dans votre salon ! Les avantages sont nombreux :

  • Contrôle parfait de l’intensité
  • Pas de feux rouges pour casser votre rythme
  • Possibilité de suivre des séances structurées sur des applications comme Zwift
  • Idéal pour les jours de pluie ou quand le temps manque
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Essayez la fameuse « pyramide de zones » : commencez doux, montez progressivement en intensité, puis redescendez. C’est comme gravir l’Alpe d’Huez… sans bouger de chez vous !

L’échelle ESIE : votre GPS d’intensité

L’échelle ESIE (Effort Subjectif Intensité Effort) est votre meilleur copilote pour naviguer dans les eaux troubles de l’intensité. Elle propose 7 zones d’intensité, allant de « je pourrais faire ça toute la journée » (zone 1) à « je vois des étoiles » (zone 7). Le tempo se situe généralement entre les zones 4 et 5, là où ça pique mais où vous pouvez encore aligner deux mots entre deux respirations.

C’est comme avoir un petit Bernard Hinault sur l’épaule qui vous dit : « Allez, tu peux encore pousser un peu plus ! »

Le facteur d’intensité : votre compteur de performance

Tripassion nous éclaire : « Le facteur d’intensité IF permet de comparer l’intensité d’une séance d’entraînement à une autre et de confirmer si le travail a été correctement réalisé. » C’est comme avoir une note à la fin de chaque séance, sauf que c’est vous qui vous notez !

Pour calculer votre IF, divisez votre puissance normalisée par votre FTP (seuil fonctionnel de puissance). Un IF de 0,75 à 0,85 est typique pour une séance tempo. C’est comme rouler à 75-85% de vos capacités maximales, assez pour transpirer mais pas au point de voir flou.

Les pièges à éviter : ne tombez pas dans le fossé du surentraînement

Attention à ne pas confondre « no pain, no gain » avec « no brain, no gain ». IBEX Outdoor nous met en garde : « On a tendance à résumer la performance aérobie au seul fait de s’entraîner plus longtemps, plus intensément ou plus vite. C’est en partie vrai, mais à terme ce paradigme est délétère ! »

Voici quelques erreurs classiques à éviter :

  • Faire du tempo tous les jours (votre corps a besoin de récupération)
  • Négliger l’échauffement et le retour au calme
  • Ignorer les signaux de fatigue de votre corps

Rappelez-vous : même les pros ne font pas du tempo 24/7. C’est comme manger votre plat préféré à chaque repas : au bout d’un moment, vous allez en avoir marre (et probablement avoir des carences).

Intégrer le tempo dans votre plan d’entraînement

Pour tirer le meilleur parti de l’entraînement au tempo, il faut l’intégrer intelligemment dans votre programme. C’est comme assembler un puzzle : chaque pièce a sa place. Voici un exemple de semaine type pour un cycliste amateur visant à progresser rapidement :

  • Lundi : Repos ou vélo très léger
  • Mardi : Séance tempo 2×20 minutes
  • Mercredi : Sortie endurance longue
  • Jeudi : Intervalles courts à haute intensité
  • Vendredi : Repos
  • Samedi : Longue sortie avec blocs tempo
  • Dimanche : Sortie récupération active

N’oubliez pas : la progression vient de l’équilibre entre l’effort et la récupération. C’est comme construire une maison : il faut du temps entre chaque étage pour que le ciment sèche !

Le tempo pour tous : du débutant au compétiteur

Que vous soyez un cycliste du dimanche visant à améliorer votre vitesse moyenne ou un compétiteur cherchant à gagner quelques watts, le tempo a quelque chose à vous offrir. Pour les débutants, commencez par des blocs de 10 minutes et augmentez progressivement. Les plus aguerris peuvent viser des séances de 2×30 minutes ou plus.

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C’est comme apprendre à jouer d’un instrument : au début, vous jouez « Au clair de la lune », mais avec de la pratique, vous finirez par interpréter du Beethoven sur deux roues !

Technologies et outils : vos alliés pour maîtriser le tempo

De nos jours, les cyclistes ont accès à un véritable arsenal technologique pour optimiser leurs séances tempo. Capteurs de puissance, montres GPS, applications de suivi… C’est un peu comme avoir un laboratoire de recherche sportive dans votre poche.

Ces outils vous permettent de :

  • Suivre précisément votre intensité d’effort
  • Analyser vos performances post-séance
  • Ajuster votre entraînement en temps réel
  • Comparer vos progrès sur le long terme

Mais n’oubliez pas : la technologie est là pour vous aider, pas pour vous remplacer. Écoutez toujours votre corps, c’est votre meilleur coach !

Le tempo au service de vos objectifs

Que vous visiez une optimisation de vos séances pour une cyclosportive ou simplement à tenir la roue de votre groupe le dimanche matin, le tempo est votre allié. C’est l’équivalent cycliste d’un couteau suisse : polyvalent et efficace.

Pour les grimpeurs, le tempo améliore votre capacité à maintenir un rythme soutenu dans les longues ascensions.

Pour les rouleurs, c’est l’arme parfaite pour creuser l’écart dans les longues lignes droites. Et pour tous, c’est la clé pour repousser vos limites et atteindre de nouveaux sommets (littéralement !).

Alors, prêts à intégrer le tempo dans votre routine ? Rappelez-vous, Rome ne s’est pas faite en un jour, et votre forme de champion non plus.

Patience, persévérance, et pédalez ! Et qui sait, peut-être qu’un jour, vous vendrez votre vieux vélo de route pour vous offrir une machine de course digne de vos nouvelles performances. En selle, champions en devenir !

Le tempo est-il vraiment la clé pour débloquer votre potentiel cycliste ? Sans aucun doute.

Comme nous l’avons vu, cette méthode d’entraînement offre un cocktail puissant d’amélioration de l’endurance, de la puissance et de la gestion de l’effort.

Que vous soyez un grimpeur cherchant à conquérir les cols ou un rouleur visant à dominer les contre-la-montre, le tempo a quelque chose à vous apporter.

Alors n’attendez plus, enfilez votre cuissard, clipez vos chaussures et lancez-vous dans l’aventure du tempo. Votre futur vous cycliste vous remerciera !

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Thibault

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