vae fainéants

On casse les mythes : le VAE est-il vraiment un vélo pour fainéants ?

Le vent fouette les visages, les mollets brûlent, et pourtant, un sourire se dessine sur les lèvres des cyclistes.

Au loin, une silhouette familière se détache du peloton, propulsée par un vélo à l’allure futuriste. C’est le retour en force du Vélo à Assistance Électrique (VAE) sur les routes du Tour de France.

Mais attention, ne vous y trompez pas : loin d’être une solution de facilité, le VAE redéfinit les contours de l’effort cycliste, brisant le mythe du « vélo pour fainéants ».

Alors, prêts à déconstruire les idées reçues et à explorer comment le VAE révolutionne notre rapport à l’effort sur deux roues ? Attachez vos casques, on démarre fort !

Le VAE, ce faux ami des mollets paresseux ?

Combien de fois avez-vous entendu : « Un VAE ? C’est pour ceux qui ne veulent pas se fatiguer ! » ?

Cette idée reçue est aussi tenace qu’un Bernard Hinault dans les cols pyrénéens. Pourtant, rien n’est plus éloigné de la réalité.

Comme l’affirme Laurent Jalabert, ancien coureur cycliste français :

« Le VAE n’est pas un vélo pour les faibles. C’est un outil de mobilité qui permet de faire du sport tout en étant assisté. Il faut arrêter de voir le VAE comme un moyen de se déplacer sans effort, car c’est une erreur de penser que cela ne nécessite pas de condition physique. »

L’assistance électrique : un coup de boost, pas un remplaçant !

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’assistance électrique n’est pas là pour remplacer l’effort, mais pour le sublimer.

Imaginez-la comme un coéquipier fidèle qui vous pousse dans les montées, vous permettant d’aller plus loin, plus vite, tout en continuant à pédaler.

C’est un peu comme si vous aviez Julian Alaphilippe qui vous donnait un coup de main dans les côtes, sans pour autant faire tout le boulot à votre place !

Le mythe du « zéro effort » pulvérisé : que disent les chiffres ?

Les chiffres ne mentent pas, et ils sont formels : le VAE fait transpirer !

Une étude menée par l’Université de Bâle a révélé que les utilisateurs de VAE brûlaient en moyenne 300 à 400 calories par heure, soit seulement 20% de moins qu’avec un vélo classique.

De quoi faire taire les mauvaises langues qui pensaient que le VAE était synonyme de farniente sur deux roues !

VAE vs vélo classique : un duel d’endurance inattendu

Vous pensez que le VAE est réservé aux sorties courtes ? Détrompez-vous !

Les adeptes du VAE ont tendance à rouler plus longtemps et plus souvent que les cyclistes traditionnels.

C’est un peu comme si vous aviez un ravitaillement permanent dans votre bidon : vous pouvez pousser plus loin, explorer de nouveaux horizons, sans craindre la panne sèche.

Lire aussi :  Que se passe-t-il dans votre corps lorsque vous faites du vélo tous les jours ?

Résultat ? Plus de kilomètres, plus de temps en selle, et donc… plus d’effort !

L’effet boule de neige : quand le VAE dope la motivation

Le VAE a un effet insoupçonné : il booste la motivation !

Comme le souligne Jean-Christophe Péraud, coureur cycliste français :

« Le VAE est un outil formidable pour les personnes qui veulent continuer à faire du sport mais qui ont des problèmes de santé ou des blessures. Il permet de maintenir une certaine forme physique tout en étant assisté. »

Cette accessibilité accrue encourage une pratique plus régulière, créant un cercle vertueux où l’effort devient progressivement plus naturel et plaisant.

Le VAE, tremplin vers le cyclisme traditionnel ?

Fait surprenant : de nombreux utilisateurs de VAE finissent par passer au vélo classique ! C’est comme si le VAE jouait le rôle d’un entraîneur personnel, vous préparant en douceur à affronter les défis du cyclisme sans assistance.

Une anecdote savoureuse nous vient de Thomas Voeckler, qui raconte avoir croisé lors d’une randonnée un groupe de cyclistes en VAE… qui l’ont largué dans la montée !

Les bienfaits cachés du VAE : quand l’effort se fait plaisir…

Le VAE ne se contente pas de vous faire transpirer, il transforme l’effort en plaisir. Voici quelques-uns de ses bienfaits souvent méconnus :

  • Amélioration de la santé cardiovasculaire
  • Renforcement musculaire global
  • Réduction du stress et amélioration du sommeil

C’est un peu comme si vous aviez un coach bien-être intégré à votre bicyclette !

Le VAE, allié inattendu de la performance

Surprise : le VAE est de plus en plus utilisé par les cyclistes de haut niveau dans leur entraînement ! Julien Antomarchi, coureur cycliste français, explique :

« Le VAE est un moyen de faire du sport tout en étant assisté, mais cela ne signifie pas que cela ne nécessite pas d’effort. Il faut travailler sur sa condition physique pour profiter pleinement des avantages du VAE. »

C’est un outil précieux pour travailler l’endurance sans surcharger les articulations, ou pour reprendre en douceur après une blessure.

VAE et gravel : le duo gagnant pour repousser vos limites

Le mariage du VAE avec le gravel ouvre de nouveaux horizons pour les amateurs d’aventure. Cette combinaison permet d’explorer des terrains variés, de la route aux chemins escarpés, tout en maintenant un effort soutenu. C’est l’occasion rêvée de participer à des événements comme l’Alpine Gravel Challenge, où le VAE trouve toute sa place aux côtés des vélos traditionnels.

Comment choisir son VAE pour optimiser l’effort ?

Choisir le bon VAE est crucial pour tirer le meilleur parti de votre effort. Voici quelques points clés à considérer :

  • Le poids du vélo : plus il est léger, plus vous devrez fournir d’effort
  • Le niveau d’assistance : optez pour un modèle avec plusieurs niveaux pour varier l’intensité
  • L’autonomie : une batterie performante vous permettra d’aller plus loin et de vous dépenser davantage
Lire aussi :  Quel prix faut-il prévoir pour un bon vélo de route ?

N’hésitez pas à comparer avec les caractéristiques d’un vélo de route classique pour mieux comprendre les différences et faire le bon choix.

Le VAE, catalyseur d’une nouvelle culture cycliste

Le VAE ne se contente pas de redéfinir l’effort, il transforme la culture cycliste tout entière. Il démocratise la pratique, permet à des groupes de niveaux différents de rouler ensemble, et ouvre la voie à de nouvelles formes de compétitions.

Comme le souligne l’Association Française des Vélos Assistés (AFVA) :

« Le VAE n’est pas un moyen de se déplacer sans effort, mais un outil qui permet de faire du sport tout en étant assisté. Il est important de comprendre que le VAE nécessite une certaine forme physique pour être utilisé efficacement. »

L’avenir du VAE : vers un effort toujours plus intelligent

L’évolution technologique du VAE promet un avenir où l’effort sera encore mieux optimisé. Imaginez un vélo capable d’ajuster son assistance en fonction de votre fréquence cardiaque, de la topographie du terrain, ou même de vos objectifs d’entraînement. C’est un peu comme si vous aviez un directeur sportif virtuel, calibrant votre effort pour maximiser vos progrès et votre plaisir.

Alors, le VAE, fainéant ou révolutionnaire de l’effort cycliste ? À la lumière de ces éléments, la réponse semble claire : le VAE est un formidable outil pour redéfinir notre rapport à l’effort sur deux roues.

Il ne remplace pas le travail, il le sublime. Il ne supprime pas la sueur, il la rend plus productive.

Et surtout, il ouvre les portes du cyclisme à un public plus large, promettant un avenir où les routes et les chemins seront peuplés de cyclistes de tous horizons, unis par le plaisir de l’effort partagé. N’est-ce pas là l’essence même du cyclisme ?

Thibault
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