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À 65 ans, beaucoup raccrochent le vélo ou se limitent à quelques kilomètres tranquilles. Gérard, lui, continue de parcourir près de 100 kilomètres chaque week-end, entre vignobles et collines du Beaujolais. Pas de record à battre, pas de montre connectée dernier cri.
Son secret ? Une habitude simple que la plupart des cyclistes négligent complètement : une sortie de récupération active le lendemain de chaque longue balade. Ce rituel change tout : moins de courbatures, plus d’énergie, et surtout un plaisir intact semaine après semaine.
« Je croyais qu’il fallait se reposer complètement »
Gérard rit en y repensant. « Après mes sorties du samedi, je restais vautré le dimanche. J’avais mal partout, et je croyais que c’était normal à mon âge. Puis un ami ancien coureur m’a expliqué que le vrai repos, c’était de bouger doucement. »
Depuis, chaque dimanche matin, il enfile son casque et part rouler trente à quarante minutes à allure lente, sur terrain plat. Une sortie sans chrono, sans montée, juste pour « faire circuler le sang ». Ce petit effort suffit à relancer la récupération musculaire et à éliminer les toxines accumulées.
Résultat : les jambes redeviennent légères dès le lundi. « Je me sens mieux que quand j’avais 50 ans », sourit-il. « C’est contre-intuitif, mais plus je roule doucement, plus je récupère vite. »
Sa routine du lendemain en 4 gestes
La méthode de Gérard tient en quatre gestes simples qu’il répète religieusement chaque dimanche. Rien de compliqué, rien qui demande du matériel sophistiqué. Juste de la régularité et de l’écoute.
- Sortie douce de 40 minutes : terrain plat, entre 90 et 100 battements par minute, sans transpirer excessivement
- Hydratation salée : un bidon d’eau légèrement minéralisée, pour compenser les pertes sans sucre ajouté
- Auto-massage rapide des mollets et quadriceps à la fin, avec une balle ou un rouleau
- Étirement postural de 10 minutes, respirations profondes pour relâcher les hanches
« C’est mon dimanche zen », explique Gérard. « Pas de performance, juste le plaisir de tourner les jambes. Et c’est ça qui me permet de continuer à rouler loin sans me blesser. »
Pourquoi cette méthode fonctionne après 60 ans
La récupération active accélère le retour veineux, oxygène les tissus et empêche la raideur musculaire. Chez les cyclistes seniors, ce type de sortie entretient la souplesse articulaire et limite les inflammations chroniques qui s’installent avec l’âge.
Contrairement au repos complet qui laisse les muscles se rigidifier, elle maintient le métabolisme éveillé et favorise la régénération cellulaire. Les kinés du sport considèrent même cette approche comme la meilleure stratégie anti-fatigue à partir de 55 ans.
« Les micro-mouvements doux réactivent les capillaires musculaires sans stress mécanique », explique un préparateur physique. « C’est un secret de longévité que les pros connaissent tous, mais que les amateurs négligent trop souvent. »
Le mental compte autant que le physique
Au-delà du corps, cette habitude nourrit aussi la tête. « Si je reste inactif, je me sens vieux, raide, passif. Dès que je roule un peu, je redeviens vivant », confie Gérard.
Le vélo représente pour lui moins une performance qu’une philosophie de vie. « Ce que j’aime, c’est la lumière du matin, la route vide, l’odeur des feuilles humides. Je me sens libre, même si je ne vais pas vite. »
Son conseil aux autres cyclistes seniors : « Ne cherchez pas à battre votre vous d’hier. Cherchez juste à bouger sans douleur. C’est la clé pour continuer longtemps sans se dégoûter ou se blesser. »
Ce qu’il faut retenir de l’approche de Gérard
Rouler lentement le lendemain d’une sortie longue accélère la récupération plutôt que de la freiner. Trente à quarante minutes à faible intensité suffisent pour réactiver la circulation sans fatiguer davantage. L’hydratation couplée à l’auto-massage forme un combo gagnant contre les jambes lourdes.
Cette habitude simple entretient la souplesse, le moral et la longévité sportive. À 65 ans, Gérard n’a pas de secret miracle. Juste une discipline douce et régulière qui redonne envie de pédaler à tout âge. Une leçon de patience et de constance que même les jeunes cyclistes feraient bien d’imiter.










En vous entendre je me reconnais, je fais du velo a toute
Ies samedis randonnée de 50 a 60 km et jai 64 ans ont dirait
qu’ils a des gens qu’ils sont fini,Excellent pour la santé mental
et tout le reste,,Merci pour vos commentaires positifs….
Bien joué mais 65 ans c’est encore très jeune à 80 comme beaucoup de cyclistes je monte le grand colombier le galibier l’izoard le ventoux et bien d’autres
61 ans 12000 klms cette année.
Je fais de la gym du yoga de la marche.
Pas de soucis particuliers.
Je fais des cyclo sportives puis des sorties tranquille.
J’ai presque que 76 ans et je roule encore annuellement entre 3000 et 4300 km par année Ça me tient en forme moralement et physiquement C’est tellement valorisant C’est ma drogue
Bonjour Rejean,
Merci pour votre témoignage. J’ai 70 ans et pense faire du vélo, 5000 kms par an, jusqu’à 76 ans.
Une question : faites-vous des cols en montagne ? C’est ma passion et voudrais en grimper jusqu’à 76 ans.
Merci pour votre retour.
Dominique
Je me reconnais dans différents commentaires. Nous sommes un petit groupe nous roulons 80 à 90km deux fois par semaine. Tout va bien ça fait dubien au corps et à l’esprit mais effectivement quelques fois la recup est un peu plus longue .Personnellement j’ai 74ans.