cricri

À 65 ans, je suis plus en forme que jamais : il n’est jamais trop tard pour se remettre en selle !

Je m’appelle Christophe, j’ai 65 ans, et je suis retraité depuis peu.

Aujourd’hui, je peux dire avec le sourire que je suis dans la meilleure forme de ma vie.

Pourtant, croyez-moi, mon parcours n’a rien eu d’un long fleuve tranquille. Voici mon histoire, ou comment le vélo m’a permis de me réinventer.

Un amour de jeunesse pour le vélo

Quand j’étais gamin, j’adorais le vélo. Je ne parle pas juste d’aller nourrir les canards au parc, non, c’était une véritable passion.

Mon héros s’appelait Jean-François Bernard. Je revois encore son contre-la-montre sur le Mont Ventoux lors du Tour de France 1987.

Une chaleur écrasante, une foule dense, et lui, grimpant avec une force presque irréelle.

Nous avions aussi notre “Mont Ventoux” dans le quartier.

Une bosse de 100 mètres avec 1,8 % de pente, mais pour nous, c’était le sommet du monde. Avec mon frère et les voisins, on se prenait pour Sean Yates ou Laurent Fignon.

On y croyait dur comme fer.

Deux décennies à l’opposé du sport

Mais à l’adolescence, j’ai décroché. Plus de vélo. J’ai plongé dans l’alcool, les cigarettes et une vie qui tournait autour de tout sauf de la santé.

Mon ventre avait sa propre zone horaire, et mes poumons ressemblaient plus à un vieil accordéon qu’à des outils de performance.

J’étais à des années-lumière du garçon que j’avais été.

Le déclic : devenir père

Le jour où mes enfants sont nés, quelque chose s’est réveillé.

Je les ai regardés et je me suis dit : « Je veux être là pour les voir grandir. » Il était temps d’agir.

Mon frère, lui, n’avait jamais vraiment arrêté le vélo. Je suis allé le voir, un peu honteux, et je lui ai demandé s’il pouvait me prêter un vélo.

Lire aussi :  Vélo électrique : les 5 critères clés pour trouver le VAE parfait pour la ville en 2025

Il m’a confié un VTT Gary Fisher. Et là, tout a changé.

Les premiers tours de roue

Je n’étais pas rapide, mes jambes tremblaient à chaque faux plat, mes poumons criaient grâce, mais j’ai continué. Je roulais.

Je me suis surpris à aimer ça à nouveau. Le vélo était devenu ma thérapie.

Quelques mois plus tard, ma femme est partie voir sa famille avec les enfants.

Seul à la maison, j’ai pris mon vélo de cyclo-cross Genesis et j’ai décidé de traverser le Royaume-Uni. En baskets. En survêtement.

Et je suis allé de Land’s End à John o’ Groats.

Quelques mois plus tard, je traversais la France du sud au nord par l’Avenue Verte. Le virus était revenu pour de bon.

Du plaisir à la performance

Pendant des années, j’ai roulé juste pour le plaisir. Je n’avais pas conscience que je devenais de plus en plus en forme.

C’est l’arrivée de Zwift et du home-trainer qui a tout changé. Mon installation avec un Wattbike Atom m’a permis d’allier garde d’enfants et entraînement.

Le combo parfait !

Suivre ma puissance en watts est vite devenu une obsession. C’est objectif, mesurable, et 100 % lié à moi-même. Résultat ? 32 000 km parcourus sur Zwift, et aujourd’hui, une FTP qui dépasse les 400 watts. Oui, à 65 ans.

Des tests qui confirment le changement

Récemment, pour un article que je préparais, j’ai passé une batterie de tests physiques : VO2 max, densité osseuse, taux de masse grasse…

Verdict ? 17 % de masse grasse, densité osseuse parfaite pour un homme de mon âge, et surtout un VO2 max de 60 ml/min/kg.

Lire aussi :  Il perd 14 kg grâce à une combinaison vélo de route et Callisthénie : découvrez comment

Traduction : je suis dans la catégorie “supérieure” pour mon âge. Et presque “élite” en termes de forme physique.

Il n’est jamais trop tard

Je ne raconte pas tout ça pour me vanter. Mais pour vous dire qu’il n’est jamais trop tard.

Même après des années à malmener son corps, on peut renaître. Que vous soyez en surpoids, malade, fatigué, ou au fond du trou : rien n’est figé. Quelques nouvelles habitudes, un objectif clair, et de la régularité peuvent tout changer.

Aujourd’hui, j’ai un rendez-vous avec le Mont Ventoux. Pas le vrai… celui au bout de ma rue.

Mais pour moi, c’est tout comme. Et je peux vous assurer que dans ma tête, je suis toujours Jean-François Bernard.

Thibault
2.6/5 - (10 votes)

4 réflexions sur “À 65 ans, je suis plus en forme que jamais : il n’est jamais trop tard pour se remettre en selle !”

  1. Christophe Bernigaud

    Bonjour Christophe, je te rejoins sur ce point que l’âge n’a pas de limite quant à la pratique et performance dans ce sport, ayant fait un AVC il y a 5 , j’étais très mal en point , réapprendre a marcher, parler , faire les geste du quotidien…dès que j’ai pu remonter sur le vélo, je me suis vite rendu compte que ma rééducation passait par le dépassement de soi er aujourd’hui , je peux enquiller des sorties de 150 km et + de 1000 d+.
    Christophe B

  2. Vincent Jacques

    Bonjour Christophe
    Idem je confirme qu’à tout âge ont peut être performant je m’appelle Jacques j’ai 64 ans le 28 de ce mois et je fais du vélo depuis plusieurs années je pars pour la traversée des Alpes le 8 où 10 juin car je suis obligé d’attendre l’ouverture du Galibier ( Taradeau/ Chamonix Mont-Blanc) j’ai acheté un gravel que j’ai équipé pour le bivouac Car je vais avoir plusieurs Cols à passer je suis seul Car je ne trouve personne pour m’accompagner le message et lancer Si cela intéresse quelqu’un de faire l’aventure avec moi bonne continuation à vous tous cyclistes et sportif sportivement Jack.

  3. Bonjour à tous . J adhère sans hésiter dans ce clan de retraités survitaminés . J ai 69 ans , 40 ans que je roule. Retraité depuis 8 ans je m autorise 2500 / 3000 klm annuel. Mon rythme cardiaque a bien diminué et avec ça une lecture toute naturelle de ma forme grâce au vélo. Bien amicalement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *