7 cols mortels : ces titans de l’asphalte qui défient même les pros du Tour

Frissons garantis, mollets en fusion et paysages à couper le souffle : bienvenue dans l’arène des géants !

Ces cols mythiques ne sont pas de simples routes de montagne, mais de véritables défis lancés aux cyclistes du monde entier.

Prêts à repousser vos limites ?

Attachez bien votre casque, serrez les dents et laissez-vous emporter par le récit de ces 7 titans de l’asphalte qui font trembler même les plus aguerris des grimpeurs.

Du légendaire Galibier aux pentes vertigineuses du Stelvio, en passant par la tristement célèbre « route de la mort » bolivienne, préparez-vous à un voyage au cœur de l’extrême.

Alors, oserez-vous les affronter ?

Le Col du Galibier : le juge de paix des Alpes françaises

Culminant à 2642 mètres d’altitude, le Col du Galibier est un incontournable du Tour de France avec ses 61 passages dans l’histoire de la Grande Boucle.

Ce géant alpin ne plaisante pas : 8,52 km à 6,9% de moyenne côté sud, et un versant nord encore plus corsé avec 18,1 km à 6,9%.

Comme le disait si bien Pierre Chany :

« Le jour où un bourrin détrônera un pur-sang grâce à une piqûre, alors là, oui, le cyclisme sera en danger de mort. »

Une métaphore qui prend tout son sens dans les derniers kilomètres du Galibier, où même les meilleurs se retrouvent à la limite de la rupture.

L’Izoard : le royaume lunaire des champions

Avec ses 2360 mètres d’altitude, le Col de l’Izoard offre un paysage digne d’un décor de science-fiction.

Ses célèbres cargneules, ces roches calcaires érodées, donnent l’impression de pédaler sur la Lune.

L’ascension n’est pas en reste : 15,9 km à 6,9% par le sud, 19,2 km à 5,92% par le nord. C’est ici que Warren Barguil a franchi le sommet en tête lors de l’étape 18 du Tour 2017, en route vers le maillot à pois.

Un véritable terrain de jeu pour les grimpeurs, où l’on peut facilement « se mettre dans le rouge » si l’on ne gère pas son effort.

La Croix-de-Fer : l’irrégularité qui fait mal aux jambes

Ne vous fiez pas à sa pente moyenne de 4,7% sur 27,53 km côté Isérois. La Croix-de-Fer est un piège redoutable pour les cyclistes.

Son profil en dents de scie alterne entre replats trompeurs et murs à plus de 10%. C’est un peu comme « faire l’accordéon » pendant toute une ascension.

Les changements de rythme incessants mettent à rude épreuve les organismes, même les mieux préparés.

Un col qui demande autant de force mentale que physique pour ne pas craquer avant le sommet.

Le Col de Zojila : l’Himalaya en mode extrême

Bienvenue en Inde, sur l’une des routes les plus périlleuses au monde.

Le Col de Zojila, c’est l’équivalent cycliste d’une partie de roulette russe. Imaginez une piste non goudronnée, si étroite qu’une seule voiture y passe à peine, suspendue au-dessus du vide.

Ajoutez à cela des conditions météo si extrêmes que la route est fermée jusqu’à 6 mois par an. Même les véhicules tout-terrain y sont mis à rude épreuve. Pour les cyclistes, c’est comme tenter de gravir l’Everest… en tongs !

Le Tunnel de Guoliang : pédalez dans les entrailles de la montagne

En Chine, 13 villageois ont littéralement creusé la montagne pour créer ce tunnel de 1200 mètres de long.

Résultat ? Un boyau de 4 mètres de large sur 5 mètres de haut, taillé à même la roche. C’est un peu comme si vous pédaliez dans les intestins de la Terre.

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La traversée demande une concentration extrême : un seul moment d’inattention et c’est la chute assurée. Une expérience qui donne un tout nouveau sens à l’expression « être à bloc » !

La Route des Yungas : flirter avec la mort à chaque virage

Surnommée la « route de la mort », cette route bolivienne porte bien son nom avec ses 200 à 300 victimes annuelles.

Pourtant, elle attire toujours plus de cyclistes en quête de sensations fortes. Imaginez : une route en terre d’à peine 3 mètres de large, accrochée à flanc de falaise, avec des chutes vertigineuses de plus de 600 mètres d’un côté.

C’est un peu comme faire du vélo sur le fil d’un rasoir. Antoine Blondin aurait pu dire : « Ils ne sont pas dopés, ils sont dupés », tant le danger est omniprésent sur cette route infernale.

Le Stelvio : le roi des virages en épingle

Avec ses 48 virages en épingle côté nord, le Col du Stelvio est un véritable serpentin d’asphalte qui s’élève à 2758 mètres d’altitude.

C’est le deuxième plus haut col routier des Alpes, juste derrière l’Iseran. Chaque virage est un défi technique, nécessitant une maîtrise parfaite du freinage et du placement. Les pentes atteignent par endroits les 14%, de quoi faire grimper le cardio aussi vite que l’altitude.

C’est sur ces pentes que se joue souvent le sort du Giro d’Italia, l’équivalent italien du Tour de France.

Les dangers cachés : quand la météo s’en mêle

Au-delà des pentes et des virages, ces cols cachent d’autres pièges redoutables. La météo capricieuse en altitude peut transformer une simple sortie en véritable cauchemar. Voici les trois principaux dangers à surveiller :

  • Les orages soudains : ils peuvent rendre la chaussée glissante en quelques minutes
  • Le brouillard : il réduit drastiquement la visibilité, augmentant les risques de collision
  • Les changements brusques de température : gare à l’hypothermie dans les longues descentes

Ces conditions extrêmes rappellent les mots de Jean Stablinski : « Heureusement, après deux heures d’effort, nous sommes tombés sur un bon stock. » Une citation qui prend tout son sens quand on parle de l’importance d’une bonne préparation face aux éléments.

Équipement : votre meilleur allié face au défi

Pour affronter ces géants, l’équipement est primordial. Voici les indispensables du cycliste averti :

  • Un vélo adapté : privilégiez un vélo de randonnée robuste avec des rapports courts pour les pentes raides
  • Des freins performants : essentiels pour les longues descentes techniques
  • Des vêtements adaptés : pensez aux changements de température entre le bas et le sommet
  • Une trousse de réparation complète : une crevaison à 2000m d’altitude, ça ne pardonne pas !

N’oubliez pas que même le meilleur équipement ne remplace pas une bonne préparation physique. Comme le disait un blogueur anonyme : « Bien sûr, dans ces conditions, le freinage devient vite inefficace. » Une réflexion qui s’applique autant au matériel qu’au corps humain poussé dans ses retranchements.

Préparation physique : sculptez vos jambes de grimpeur

Affronter ces cols demande une préparation physique irréprochable. Il ne s’agit pas simplement de pédaler, mais de se transformer en véritable machine à grimper. Voici quelques conseils pour être au top :

« Les forçats de la route » – Albert Londres

Cette citation d’Albert Londres prend tout son sens quand on parle d’entraînement pour ces cols mythiques.

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Préparez-vous à souffrir, mais aussi à repousser vos limites comme jamais. Alternez entre sorties longues en endurance et séances intenses de fractionné en côte.

N’oubliez pas le renforcement musculaire, essentiel pour tenir la distance. Et surtout, habituez-vous à rouler avec du dénivelé, beaucoup de dénivelé !

La technique : maîtrisez l’art de la grimpe

Grimper efficacement, c’est tout un art. Voici quelques astuces pour optimiser votre ascension :

  1. La position : restez assis le plus longtemps possible pour économiser vos forces
  2. Le rythme : adoptez une cadence élevée (autour de 80-90 tours/minute) pour préserver vos muscles
  3. La respiration : respirez profondément et régulièrement pour oxygéner vos muscles
  4. La gestion de l’effort : ne partez pas trop vite, gardez des réserves pour la fin

Maîtriser ces techniques, c’est un peu comme apprendre à danser la valse sur un vélo.

Ça demande de la pratique, mais une fois que vous avez le coup, vous flotterez sur les pentes les plus raides.

N’oubliez pas que même les pros utilisent des pédales automatiques pour optimiser leur rendement en montée.

L’aspect mental : votre meilleur allié dans l’adversité

Face à ces géants, le mental est aussi important que les jambes.

Quand la pente devient infernale et que vos muscles hurlent de douleur, c’est votre tête qui fera la différence. Visualisez votre ascension, découpez-la en segments gérables, et concentrez-vous sur votre respiration.

Rappelez-vous que chaque coup de pédale vous rapproche du sommet. C’est dans ces moments-là que l’on comprend vraiment la célèbre phrase de Pierre Macaigne : « Le bruit d’une gifle magistrale ». Parfois, il faut savoir se donner une claque mentale pour surmonter les moments difficiles.

Alors, prêts à relever le défi ? Ces 7 cols mythiques attendent les cyclistes les plus audacieux, ceux qui n’ont pas froid aux yeux et qui ont soif d’aventure.

Que vous soyez un grimpeur chevronné ou un amateur en quête de sensations fortes, ces géants de la route vous promettent des souvenirs inoubliables.

Mais n’oubliez jamais : le respect de la montagne et de vos propres limites est la clé pour profiter pleinement de ces expériences uniques. Et qui sait ? Peut-être que bientôt, vous pourrez fièrement dire : « J’y étais, j’ai vaincu le col ! »

La vraie question maintenant est : par lequel allez-vous commencer ? Le majestueux Galibier, l’intimidant Stelvio, ou oserez-vous vous frotter à la redoutable Route des Yungas ?

Quelle que soit votre décision, une chose est sûre : ces cols vous attendent pour écrire votre propre légende cycliste. Alors, à vos vélos, et que la montagne soit avec vous !

Thibault
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