À lire aussi
Vous rêvez d’un voyage à vélo où chaque coup de pédale se fait dans la légèreté et la sérénité ?
Si les échappées en bikepacking promettent de belles aventures, elles s’accompagnent souvent d’un dilemme bien connu : comment emporter l’essentiel sans surcharger sa monture ?
La réponse réside dans une approche minimaliste où chaque gramme compte et où chaque objet trouve sa place.
Voici cinq astuces inspirées par les cyclistes aguerris pour alléger vos sacoches, profiter pleinement de vos aventures et garder le sourire, même dans les montées !
#1 Investir dans du matériel technique et léger
Commençons par la base.
La chasse au superflu commence par un équipement de qualité, adapté à votre pratique.
Optez pour du matériel spécialement conçu pour le bikepacking : léger, compact et performant. Un réchaud ultraléger, des vêtements techniques multifonctionnels ou une tente de moins d’un kilo peuvent faire une grande différence.
Voilà donc un poste où je ne vous conseille pas d’aller à l’économie. Bien sûr, la légèreté a un coût et les grammes envolés se retrouvent généralement sur la note finale.
Cependant, l’investissement vaut le coût. Si votre budget est serré, pensez au marché de l’occasion ou au prêt entre amis, qui permettent souvent de faire de belles économies.
Au passage, en investissant dans des équipements de qualité, vous gagnez non seulement en poids, mais aussi en confort. Et qui dit plus de confort, dit aussi plus de plaisir !
#2 Se limiter à 40 litres de chargement
Le minimalisme impose des limites. Exit les sacoches volumineuses dignes du cyclotourisme classique.
L’objectif ? Réduire vos affaires à un volume de 40 litres. Si cela semble peu, cette contenance est généralement suffisante pour tout emporter, à condition de bien trier l’essentiel du superflu.
Attention cependant : ce tri drastique ne doit pas se faire au détriment de votre sécurité.
Fourni comme point de départ à votre réflexion, le volume de 40 L doit être ajusté en fonction de la saison, des conditions météo, des spécificités du parcours et de la durée de votre aventure.
#3 Dire adieu aux « au cas où »
Les objets inutilisés lors de votre dernière sortie ?
Probablement les mêmes que vous laisserez au fond de vos sacoches cette fois encore. Voyager léger, c’est apprendre à se débarrasser des objets « au cas où » pour se concentrer sur le nécessaire.
Un matelas gonflable isolant, un duvet léger et une tente compacte suffiront pour le bivouac.
Les plus aventureux pourront même abandonner la tente pour un simple tarp et/ou hamac.
Pour l’hygiène, une brosse à dents, un savon biodégradable et un minimum de soins de base feront l’affaire.
Quant aux tenues, vous pourrez toujours laver vos vêtements le soir pour les réutiliser le lendemain. Le voyage minimaliste s’apprend avec l’expérience, et chaque sortie vous aidera à affiner votre checklist.
Checklist du bikepacker minimaliste
- Bivouac : matelas gonflable, duvet léger, tente ou tarp/hamac.
- Ravitaillement : réchaud, popote, gourde ou poche d’hydratation.
- Hygiène : savon, brosse à dents, dentifrice, crème solaire
- Vêtements : deux tenues de vélo, une tenue pour le soir, micro-doudoune, veste hardshell.
- Sécurité : couverture de survie, lampe frontale, GPS ou smartphone, batterie de secours, kit de réparation.
#4 Miser sur plusieurs petites sacoches
L’organisation est la clé d’un voyage minimaliste réussi. Exit les grandes sacoches où tout est entassé pêle-mêle. Préférez plusieurs petites sacoches pour répartir stratégiquement vos affaires. Vous êtes perdu au moment de ranger votre matériel ? Voici une suggestion :
- Objets légers et volumineux sur le cintre : duvet, vêtements, tente
- Petit matériel lourd dans les sacoches de cadre : nourriture, outillage, popote, etc.
- Matelas et vêtements chauds pour le soir dans deux petites sacoches de fourche
- Le reste réparti dans la sacoche de selle
Cette organisation optimisée facilite également l’accès à vos affaires lorsque vous en avez besoin, vous laissant plus de temps pour profiter de l’essentiel.
#5 S’autoriser des nuits en dur
Restez flexible sur votre organisation.
S’autoriser des nuits en refuge, en auberge ou même chez l’habitant permet d’alléger considérablement le chargement en se passant de matériel de bivouac encombrant. Un simple tarp peut alors suffire lorsque vous vous sentez à l’aise pour dormir en extérieur.
Choisir des nuits en dur, c’est aussi s’offrir un peu de confort.
Dormir au chaud et au sec vous permettra de ércupérer pleinement et de repartir en pleine forme le lendemain. De plus, cette solution vous évite le stress de trouver un endroit approprié pour poser votre tente à la tombée de la nuit.
Conclusion
Voyager léger en bikepacking, c’est avant tout un état d’esprit.
En vous concentrant sur l’essentiel et en optimisant votre équipement, vous découvrirez une nouvelle manière d’apprécier vos escapades à vélo.
Certes, cela demande une bonne dose d’organisation et parfois un peu d’investissement, mais le jeu en vaut la chandelle.
Vous pédalerez plus librement, vous gagnerez en efficacité et vous pourrez profiter pleinement de la beauté des paysages qui s’offrent à vous. Prêt à vous lancer dans l’aventure du minimalisme ?
- Lyon lance ses Vélo’v électriques : 10 fois plus puissant, 40 km d’autonomie, la mobilité urbaine réinventée ! - 16 janvier 2025
- Le Danube, 289 km de pur bonheur de Vienne à Budapest : retracez la route des empereurs et des rois - 16 janvier 2025
- L’entraînement qui m’a fait gravir l’Alpe d’Huez 15 minutes plus vite (la méthode Armstrong revisitée) - 15 janvier 2025
Publications similaires