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Le cyclisme français s’apprête à vivre un véritable séisme !
Julian Alaphilippe, l’enfant chéri du peloton tricolore, quitte le confort de son équipe de toujours pour se lancer dans une nouvelle aventure.
Fini le bleu de la Soudal-QuickStep, place au rouge flamboyant de Tudor Pro Cycling.
Un transfert qui fait l’effet d’une bombe dans le milieu et qui promet de redessiner le paysage du cyclisme hexagonal. Alors, coup de maître ou pari risqué pour notre double champion du monde ?
Plongeons dans les coulisses de ce transfert qui fait jaser tout le gratin du vélo !
Le grand saut : Alaphilippe largue les amarres après 10 ans chez Soudal-QuickStep
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Après plus d’une décennie à briller sous les couleurs de la formation belge, Julian Alaphilippe a décidé de changer de braquet. Le Français de 35 ans rejoindra les rangs de Tudor Pro Cycling à partir de la saison 2025.
Une décision qui n’a pas manqué de faire réagir le peloton et les observateurs. « Après plus de dix ans avec la même équipe, il était temps pour un changement », confie Alaphilippe.
« J’ai aimé le projet Tudor Pro Cycling dès le début. J’ai vu l’équipe arriver et se développer, et je connais quelques-uns des coureurs et du personnel. Quel meilleur moyen de marquer un tournant dans ma carrière que par un nouveau et ambitieux projet ? »
Tudor Pro Cycling : l’équipe qui monte, qui monte…
Créée en 2022, l’équipe Tudor Pro Cycling n’a pas tardé à faire parler d’elle. Sous la houlette de l’ancien champion Fabian Cancellara, la formation suisse est passée de l’échelon Continental à ProTeam en un temps record.
Avec l’arrivée d’Alaphilippe, Tudor affiche clairement ses ambitions : décrocher une licence WorldTour et jouer dans la cour des grands. « Julian a toujours le feu sacré pour se produire au plus haut niveau », déclare Cancellara. »
Il apportera de la stabilité et de l’expérience à l’équipe. Il est un coureur intelligent mais également un bon gars, avec un bon sens de l’humour, de la professionnalité et une attitude audacieuse. »
Le duo de choc : Alaphilippe et Hirschi, les nouveaux Romulus et Rémus du peloton ?
L’arrivée d’Alaphilippe chez Tudor Pro Cycling promet de former un tandem explosif avec Marc Hirschi.
Le Suisse, vainqueur d’étape sur le Tour de France 2020, partage de nombreuses caractéristiques avec le Français : un style offensif, un goût prononcé pour les classiques ardennaises et un talent certain pour les courses d’un jour. Fabian Cancellara ne cache pas son enthousiasme :
« Julian et Marc seront des leaders forts. Ils prendront la pression les uns sur les autres mais aussi se renforceront. Julian apporte du panache, Marc apporte de la coolness. Tous deux peuvent gagner au plus haut niveau et incarneront notre esprit de course. »
Les raisons d’un départ : quand le Loup quitte la meute
Le transfert d’Alaphilippe n’est pas tombé du ciel. Ces derniers mois, les relations tumultueuses entre le coureur et Patrick Lefevere, le patron de Soudal-QuickStep, ont fait les gros titres.
Critiques sur ses performances, remarques déplacées sur sa vie privée… L’ambiance était devenue pesante pour le champion français.
Ce départ sonne comme une libération et une opportunité de repartir sur de nouvelles bases. Comme quoi, parfois, il faut savoir brûler des calories pour mieux renaître de ses cendres !
L’impact sur le cyclisme français : un effet domino à prévoir ?
Le départ d’Alaphilippe pourrait bien avoir des répercussions inattendues sur le cyclisme hexagonal. En rejoignant une équipe en pleine ascension comme Tudor Pro Cycling, le Français ouvre la voie à d’autres talents tricolores.
On peut imaginer que d’autres coureurs français seront tentés de suivre ses traces, attirés par le projet ambitieux de l’équipe suisse.
Ce transfert pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère pour le cyclisme français, à l’image de ces vélos fixies qui redéfinissent les codes du cyclisme urbain.
Les objectifs d’Alaphilippe : redevenir le roi des classiques
Chez Tudor Pro Cycling, Julian Alaphilippe aura carte blanche pour retrouver son meilleur niveau.
Le Français, vainqueur de Milan-San Remo en 2019 et double champion du monde, vise un retour au premier plan sur les classiques. « Les courses classiques viennent en premier », affirme-t-il. « C’est un grand changement mais retrouver la voie gagnante avec l’équipe sera une grande satisfaction et j’espère que cela marque le début de grandes choses. » On peut s’attendre à le voir briller sur des épreuves comme la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège ou encore le Tour des Flandres.
Le projet Tudor : plus qu’une équipe, une philosophie
L’arrivée d’Alaphilippe chez Tudor Pro Cycling s’inscrit dans une vision à long terme. L’équipe ne se contente pas de recruter des stars, elle cherche à construire une véritable identité. Raphael Meyer, CEO de Tudor Pro Cycling, explique :
« Julian est une personne qui comprend et apprécie les valeurs que nous défendons et que nous voulons avoir dans notre équipe. Nous avons rapidement compris que c’était un match. »
Cette approche rappelle celle des équipes qui transforment leur VTT en gravel, misant sur la polyvalence et l’adaptabilité.
Les défis qui attendent Alaphilippe : reprendre son envol
Le changement d’équipe représente un nouveau départ pour Julian Alaphilippe, mais aussi de nouveaux défis. Le Français devra s’adapter à un nouvel environnement, de nouveaux coéquipiers et une nouvelle façon de travailler.
Il devra également prouver qu’il peut retrouver son niveau d’antan, lui qui a connu des saisons en demi-teinte ces dernières années. Comme un grimpeur qui doit trouver son rythme dans une longue ascension, Alaphilippe devra faire preuve de patience et de persévérance.
L’effet Alaphilippe : un boost pour le recrutement de Tudor ?
L’arrivée d’un coureur du calibre d’Alaphilippe pourrait bien avoir un effet boule de neige sur le recrutement de Tudor Pro Cycling.
D’autres coureurs de renom pourraient être tentés de rejoindre le projet, attirés par l’ambition de l’équipe et la présence du Français.
On peut imaginer que Tudor Pro Cycling deviendra une destination prisée pour les jeunes talents en quête de progression, un peu comme ces cyclistes qui cherchent le meilleur rapport qualité-prix pour leur vélo de route.
Le rôle de mentor : Alaphilippe, le grand frère du peloton
À 35 ans, Julian Alaphilippe endossera également un rôle de mentor au sein de Tudor Pro Cycling.
Fort de son expérience au plus haut niveau, le Français sera chargé de guider les jeunes talents de l’équipe. « Je veux jouer mon rôle de leader, guider les jeunes, même si je ne suis pas très vieux encore (rires) », explique-t-il. « Mais j’ai beaucoup d’expérience et cela peut être important pour les jeunes de l’équipe.
C’est une grande motivation pour apporter ce que je sais et ma façon d’être à la fois sur et hors la route. » Un rôle qui lui va comme un gant, à l’image de ces vélos gravel qui s’adaptent à tous les terrains.
Le retour sur le Tour de France : un rêve à portée de pédale ?
Si les classiques restent sa priorité, Julian Alaphilippe n’exclut pas un retour sur les routes du Tour de France avec sa nouvelle équipe. « Je rêve de retourner sur les routes du Tour de France avec l’équipe un jour », avoue-t-il.
Un objectif qui dépendra des performances de Tudor Pro Cycling et de sa capacité à décrocher une invitation ou une licence WorldTour. Quoi qu’il en soit, voir Alaphilippe enfiler à nouveau le maillot jaune reste un rêve pour de nombreux supporters français.
Alors, Julian Alaphilippe a-t-il fait le bon choix en rejoignant Tudor Pro Cycling ? L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : ce transfert promet de secouer le cocotier du cyclisme mondial. Entre renouveau personnel et ambitions collectives, le Français semble avoir trouvé le cocktail parfait pour relancer sa carrière.
Reste à voir si cette nouvelle aventure lui permettra de retrouver les sommets qu’il a si souvent côtoyés. Une chose est certaine : le peloton n’a pas fini d’entendre parler du « Lupin » du cyclisme français !
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