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Ah, la selle de vélo ! Ce petit bout de cuir ou de plastique qui sépare nos fesses du cadre et qui, parfois, nous fait vivre un véritable enfer sur deux roues.
Qui n’a jamais pesté contre ce trône inconfortable après une sortie de plusieurs heures ?
Mais ne jetez pas votre vélo par la fenêtre tout de suite !
Aujourd’hui, mes chers cyclistes en herbe et vétérans de la pédale, nous allons plonger dans les secrets pour transformer votre selle de torture en un nuage de confort.
Préparez-vous à dire adieu aux fessiers endoloris et bonjour aux kilomètres de pur plaisir.
Alors, on s’installe confortablement (ironie du sort) et on déroule le braquet du confort !
La quête du Saint Graal : trouver la selle parfaite
Commençons par le commencement : choisir la bonne selle. C’est un peu comme trouver chaussure à son pied, mais version cycliste.
Julien Absalon, double champion olympique de VTT, m’a un jour confié : « Une bonne selle, c’est comme un bon coéquipier. Quand tu l’as trouvée, tu ne la lâches plus. »
Et il a diablement raison !
Chaque postérieur est unique, alors prenez le temps de tester différentes formes et matériaux.
N’hésitez pas à aller dans votre bike shop local pour essayer et demander conseil. Certains proposent même des tests d’empreinte pour déterminer la largeur idéale de votre selle.
Le réglage millimétré : l’art subtil de la position parfaite
Une fois la selle choisie, place au réglage. C’est là que la magie opère !
Un bon réglage peut faire la différence entre une selle de vélo qui fait mal et un trône de confort royal. Voici les points clés à ajuster :
- La hauteur : vos jambes doivent être légèrement fléchies au point mort bas
- L’inclinaison : généralement à plat ou très légèrement inclinée vers l’avant
- Le recul : pour aligner genou et axe de pédale
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour un bike fitting complet. C’est comme un tour chez le tailleur, mais pour votre vélo !
Le secret des pros : le cuissard, votre meilleur allié
Vous pensiez que les cyclistes pros portaient ces cuissards moulants juste pour le style ? Détrompez-vous !
Le cuissard est l’arme secrète du confort sur la selle. Thomas Voeckler, l’ancien chouchou du public français, m’a un jour avoué : « Un bon cuissard, c’est comme une seconde peau.
Tu l’oublies, mais il te protège. » Optez pour un cuissard de qualité avec une peau chamoisée épaisse. Et surtout, pas de sous-vêtements en dessous ! C’est la règle d’or pour éviter les frottements.
La technique du « hovering » : quand léviter fait la différence
Connaissez-vous la technique du « hovering » ? Non, il ne s’agit pas de faire voler votre vélo (quoique, ça serait pratique dans les côtes).
C’est l’art de soulager régulièrement la pression sur votre selle en vous levant légèrement des fesses, notamment sur les portions cahoteuses.
C’est comme faire du surplace en altitude, mais en roulant. Cette technique, utilisée par les pros sur les pavés du Nord, peut vraiment sauver vos fesses sur les longs parcours.
La crème anti-frottements : le secret honteux du peloton
Ah, la fameuse crème anti-frottements ! C’est un peu le secret honteux du cyclisme, mais croyez-moi, c’est un véritable game-changer.
Appliquez-en généreusement sur vos zones de contact avant chaque sortie. C’est comme mettre de l’huile dans les rouages, mais pour vos fesses.
Un petit conseil de pro : évitez d’en mettre sur vos mains juste avant de partir, sauf si vous voulez transformer votre guidon en savonnette !
L’entraînement progressif : Rome ne s’est pas faite en un jour
Vous pensiez pouvoir enchaîner des séances enchaînées de 200 km du jour au lendemain ? Pas si vite, Eddy Merckx en herbe !
L’endurance à la selle, ça se travaille. Commencez par des sorties courtes et augmentez progressivement la distance.
C’est comme apprendre à jouer d’un instrument : au début, ça fait mal aux doigts (ou aux fesses dans notre cas), mais avec la pratique, vous deviendrez virtuose du confort sur longue distance.
Le coup de boost : la selle suspendue, luxe ou nécessité ?
Les selles suspendues, c’est un peu la Rolls Royce du confort cycliste.
Certains y voient un gadget, d’autres jurent que par ça. Pauline Ferrand-Prévot, championne du monde de VTT, m’a confié : « Sur les parcours techniques, une bonne suspension à la selle, c’est comme avoir des amortisseurs pour ses fesses. »
Si vous roulez beaucoup sur des terrains accidentés, ça peut valoir le coup d’investir. Mais attention, qui dit suspension dit poids supplémentaire. À vous de trouver le juste équilibre entre confort et performance.
L’astuce du pro : changer de position régulièrement
Même la meilleure selle du monde ne vous sauvera pas si vous restez statique pendant des heures.
L’astuce ? Bougez ! Changez régulièrement de position sur votre selle. Avancez-vous un peu, reculez-vous, levez-vous sur les pédales.
C’est comme faire des étirements en pleine sortie. Non seulement ça soulage la pression, mais ça améliore aussi votre circulation sanguine. Votre corps vous remerciera à l’arrivée !
Le matériel complémentaire : quand l’accessoire fait la différence
N’oubliez pas que le confort sur le vélo ne se limite pas à la selle. Pensez à optimiser votre poste de pilotage dans son ensemble. Des poignées ergonomiques, un guidon bien réglé, voire même un cintre avec une légère flexibilité peuvent grandement contribuer à votre confort global.
C’est comme avoir une bonne paire de chaussures : ça soulage tout le corps, pas seulement les pieds.
L’entretien : prenez soin de votre fidèle compagnon
Enfin, n’oubliez pas que votre selle, comme tout le reste de votre vélo, mérite un peu d’amour et d’attention. Entretenir votre vélo de route, y compris la selle, c’est essentiel. Nettoyez-la régulièrement, vérifiez qu’elle est toujours bien fixée et qu’elle ne présente pas de signes d’usure.
Une selle bien entretenue, c’est un peu comme un bon vin : elle s’améliore avec le temps (enfin, jusqu’à un certain point, n’exagérons rien).
Alors, prêts à transformer votre selle en trône de confort ? Avec ces astuces, vous devriez pouvoir augmenter considérablement votre vitesse moyenne à vélo, simplement parce que vous serez plus à l’aise sur votre monture. N’oubliez pas, le confort à vélo, c’est comme le bon vin : ça se travaille, ça s’apprécie, et ça rend les sorties tellement plus agréables.
Et vous, quelle est votre astuce secrète pour rouler comme sur un nuage ? Partagez vos expériences, après tout, le cyclisme, c’est aussi une grande famille où l’on s’entraide. Sur ce, je vous souhaite des kilomètres de pur bonheur sur votre selle. Et n’oubliez pas : un cycliste confortable est un cycliste heureux !
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