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Perché à 1501 mètres d’altitude, le Grand Colombier s’impose comme l’un des cols les plus redoutables de France. Cette ascension mythique, rendue célèbre par le Tour de France, offre aux cyclistes un défi technique et physique d’exception. Pourquoi tant de passionnés s’élancent-ils chaque année à l’assaut de ses pentes vertigineuses ? La réponse se trouve dans l’expérience unique que propose cette boucle cyclotouristique exigeante, entre panoramas alpins à couper le souffle et satisfaction intense du dépassement de soi.
La Boucle du Grand Colombier s’adresse principalement aux cyclistes expérimentés en quête de défi sportif, mais propose également des variantes adaptées aux cyclistes intermédiaires. Ce parcours emblématique du Bugey, dans l’Ain, constitue un véritable test pour les amateurs de cols mythiques.
🚴 Caractéristiques techniques de l’itinéraire
📍 Région & départements : Auvergne-Rhône-Alpes, département de l’Ain (01)
🚴 Distance totale : 114 km (variante courte : 85 km)
⛰️ Dénivelé positif : 2500 m (variante courte : 1850 m)
🏅 Niveau de difficulté : Difficile à très difficile
🛣️ Type de terrain : 100% routes goudronnées
⏱️ Durée estimée : 5h-6h pour les cyclistes intermédiaires, 3h30-4h pour les experts, 8h-10h pour les débutants (recommandé sur 2 jours)
🛣️ L’ascension mythique depuis Culoz
Le point de départ officiel se situe à Culoz, petite ville nichée au pied du massif à 230 mètres d’altitude. Cette cité ferroviaire offre tous les services nécessaires avant de s’élancer : hébergements, restaurants, et l’indispensable Atelier Cycle Grand Colombier pour les dernières vérifications mécaniques.
L’itinéraire débute par une mise en jambes relativement douce le long du Rhône. Les premiers kilomètres offrent un échauffement progressif avec des paysages fluviaux apaisants.
Il est important de noter qu’il existe également une ascension depuis Anglefort, qui rejoint celle de Culoz à 9 km du sommet.
Après avoir traversé la région, vous entamez l’ascension phare de l’itinéraire : le Grand Colombier. Cette montée mythique depuis Culoz s’étend sur 18,3 kilomètres avec une pente moyenne de 6,9% et des passages redoutables atteignant 14%. C’est l’une des ascensions les plus exigeantes de France, comparable aux grands cols alpins.
⚠️ Passages techniques et difficultés
Le passage le plus redoutable se situe sur le versant d’Artemare, au niveau de la Selle de Fromentel, avec une pente atteignant 22% sur 300 mètres. Cette section exige un braquet adapté (idéalement un 34×32) et une bonne gestion de l’effort. Les cyclistes moins expérimentés ne doivent pas hésiter à mettre pied à terre si nécessaire.
Au sommet, à 1501 mètres d’altitude, la récompense est à la hauteur de l’effort : un panorama à 360° sur le Jura, les Alpes et, par temps clair, le Mont Blanc. La table d’orientation vous aide à identifier les sommets environnants, tandis que La Pause du Grand Colombier propose une restauration bien méritée.
La descente finale vers Culoz est aussi technique que rapide : 15 kilomètres avec une pente moyenne de 8,4%. La prudence est de mise, particulièrement dans les épingles dangereuses qui ont mis à l’épreuve les coureurs du Tour de France. Veillez à contrôler votre vitesse et à anticiper les virages, surtout par temps humide.
🌟 Les trésors cachés du parcours
Au-delà du défi sportif, la Boucle du Grand Colombier traverse un territoire riche en patrimoine naturel et culturel. Le Lac du Bourget, plus grand lac naturel de France, est visible depuis plusieurs points du parcours. Une extension de 20 kilomètres permet d’ailleurs d’en faire le tour pour les cyclistes souhaitant prolonger l’aventure.
À Seyssel, ne manquez pas le Vieux pont traversant le Rhône, témoignage historique offrant un cadre photographique idéal. La région est également réputée pour sa gastronomie, avec les vins du Bugey (Mondeuse, Roussette) que vous pourrez déguster au Caveau Bugiste à Vongnes, à condition de modération bien sûr !
Les amateurs de fromages apprécieront un arrêt à la Fromagerie du Valromey à Champagne-en-Valromey, où le Comté AOP et la Tomme locale raviront vos papilles après l’effort.
🛎️ Services et informations pratiques
L’itinéraire est praticable de mai à octobre, avec une préférence pour juin et septembre qui offrent des températures idéales. En plein été, privilégiez un départ matinal pour éviter les fortes chaleurs, particulièrement dans les ascensions exposées.
Côté hébergement, le Gîte Chez Maïe à Talissieu ou Les Lodges de la ViaRhôna à Virignin proposent des services adaptés aux cyclistes avec garage sécurisé pour vélos et petit-déjeuner énergétique. Pour les réparations, l’Atelier Cycle Grand Colombier à Culoz offre tous les services nécessaires.
💧 Points d’eau et ravitaillement
Les points d’eau sont relativement espacés sur l’itinéraire, particulièrement dans les sections montagneuses. Prévoyez au minimum 2 litres d’eau par personne et des ravitaillements énergétiques. Des fontaines sont disponibles dans les villages traversés et au sommet du Grand Colombier. Une fontaine d’eau potable se trouve également au kilomètre 8 de l’ascension depuis Culoz.
Le fichier GPX officiel de l’itinéraire est disponible sur France Vélo Tourisme. Le balisage sur le terrain est généralement bon, avec des panneaux directionnels aux intersections principales.
📱 Couverture réseau et sécurité
Attention aux zones de couverture réseau limitée, notamment dans les forêts entre Artemare et Virieu-le-Petit. Il est recommandé d’emporter une carte papier ou un GPS autonome. En cas d’urgence, l’Hôpital de Belley se trouve à 15 km du parcours (tél: +33 4 50 42 42 42).
⚙️ Conseils d’expert pour réussir votre ascension
Pour affronter ce parcours exigeant, un vélo de route avec des développements adaptés à la montagne est indispensable. Optez pour une cassette 11-32 ou 11-34, voire un compact à l’avant pour les passages les plus raides. Vos freins doivent être en parfait état pour aborder sereinement les descentes techniques.
L’équipement personnel doit inclure un casque (obligatoire), des gants, des lunettes de soleil, et des vêtements techniques adaptés à la montagne. Même en été, emportez un coupe-vent pour les descentes où la température peut chuter rapidement.
Si vous n’êtes pas habitué aux longues ascensions, n’hésitez pas à opter pour la variante courte de 85 km avec 1850 mètres de dénivelé. Elle offre déjà un beau défi tout en restant accessible aux cyclistes intermédiaires.
🗓️ Événements cyclistes
Les Journées Cyclo du Grand Colombier (14 juin, 12 juillet, 9 août et 13 septembre 2025) sont l’occasion idéale de gravir le col dans des conditions privilégiées, la route étant fermée aux voitures de 7h à 15h ces jours-là. Un ravitaillement gratuit est proposé au sommet lors de ces journées.
🏆 Un héritage cycliste prestigieux
Le Grand Colombier a écrit quelques-unes des plus belles pages du Tour de France depuis sa première apparition en 2012. Les champions comme Pogačar, Vingegaard ou Pinot y ont livré des batailles mémorables. En 2020, le col a même accueilli une arrivée d’étape, consacrant définitivement sa place parmi les ascensions mythiques.
Son nom, qui fait référence aux pigeons sauvages (colombes) qui nichaient autrefois dans ses falaises, résonne désormais comme un symbole d’excellence dans le monde du cyclisme. Gravir ses pentes, c’est marcher sur les traces des légendes et s’inscrire dans une tradition cycliste prestigieuse.
🔄 Les versants du Grand Colombier
Le Grand Colombier peut être gravi depuis plusieurs versants différents, chacun offrant son propre défi :
- Depuis Culoz : L’ascension mythique (18,3 km à 6,9%)
- Depuis Anglefort : Un versant qui rejoint celui de Culoz à 9 km du sommet
- Depuis Artemare : La plus longue (20,5 km à 6,2%) avec le passage à 22% à la Selle de Fromentel
- Depuis Lochieu : L’alternative plus douce (12,3 km à 7,3%)
La Boucle du Grand Colombier représente bien plus qu’un simple itinéraire cyclotouristique : c’est une expérience complète qui combine défi sportif, immersion dans des paysages grandioses et découverte d’un terroir authentique. Que vous soyez un grimpeur aguerri ou un amateur de beaux parcours en quête de dépassement, cette ascension mythique mérite amplement sa place dans votre carnet de route.
Pour prolonger votre expérience cycliste dans la région après avoir conquis le Grand Colombier, le tour du lac du Bourget tout proche offre 74 km de paysages spectaculaires entre montagnes et eaux turquoise. Si vous cherchez à explorer davantage la région, le circuit du Parc Naturel Régional du Haut-Jura tout proche vous offre 58 km d’immersion dans des paysages préservés. Pour bien préparer votre ascension et déterminer la distance idéale à parcourir selon votre niveau, consultez nos recommandations sur la planification optimale des étapes en bikepacking.
Si vous appréciez les défis du Grand Colombier, vous pourriez également vous intéresser au célèbre Col de la Croix-de-Fer, un autre géant alpin qui a marqué l’histoire du cyclisme. Pour les cyclistes souhaitant prolonger leur séjour dans le Jura après avoir conquis le Grand Colombier, le Circuit des Lacs du Jura propose 150 km d’évasion entre forêts verdoyantes et eaux cristallines.
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Si vous êtes à Culoz vous pouvez également rejoindre Yenne par Chanaz (jolie route le long du Rhône) puis Chevelu (en passant par les lacs du même nom). Puis direction le relais du Mont du chat, 15kms à 8.6% de moyenne avec de longs passages 7 kms à plus de 10%.
Bonsoir, votre article sur les différentes ascensions du mythique Grand Colombier est très bien mais de nombreuses erreurs y figurent :
Il n’y a pas d’ascensions par Artemare et Virieu le Petit mais par Artemare dont le fameux passage à 22% avant d’arriver à la Selle de Fromentel.
Vous n’avez pas mentionné l’ascension par Anglefort qui rejoint celle de Culoz à 9 km du sommet.
Par ailleurs, au début de l’article, vous parlez d’une montée de 30 km par le col de Richemont qui n’a rien à voir avec celles du Grand Colombier et le kilométrage indiqué (30 km) est erroné !
Merci de rectifier ce descriptif svp
Bonne fin de journée de soirée
Alain Canton