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Depuis quelques années, le cyclisme eSport s’impose comme une nouvelle discipline captivante, alliant sport et technologie.
Né d’un engouement accru pendant la période de confinement en 2020, cette pratique a évolué de simples sessions à domicile à des compétitions internationales démesurées, comme les récents championnats du monde à Abu Dhabi.
Retour sur cette révolution et ses nombreux aspects, du loisir au sport de haut niveau.
Comprendre le cyclisme eSport
Le cyclisme eSport repose sur l’utilisation d’un home trainer connecté.
En pédalant, vous transmettez la puissance générée (évaluée en watts) à un logiciel qui anime un avatar dans un monde virtuel.
Ces plateformes ajustent dynamiquement la résistance pour simuler différents terrains, comme des montées ou des descentes, et intègrent des effets comme l’aspiration derrière un autre coureur.
Idéale pour les actifs, cette discipline permet de s’entraîner à domicile, souvent en soirée après le travail, sur des sessions courtes, mais efficaces.
Un véritable atout pour ceux qui manquent de temps ou vivent dans des zones urbaines.
Côté matériel, vous avez à minima besoin de :
- Home trainer connecté : de 250 à 1000 € selon la gamme.
- Vélo.
- Ventilateur et serviette : pour contrer la chaleur.
- Ordinateur ou tablette : pour utiliser des plateformes comme Zwift ou MyWhoosh.
Un monde de compétitions
Le cyclisme eSport ne se limite pas à un simple loisir.
Il propose des compétitions dynamiques avec une variété de formats :
- Courses à élimination.
- Courses aux points.
- Contre-la-montre équipe et individuel.
Des événements tels que le Sunday Race Club offrent des primes importantes, allant jusqu’à 12 500 € pour la meilleure équipe.
Pour de nombreux athlètes, ces gains représentent une opportunité unique de vivre de leur passion.
Les récents mondiaux organisés à Abu Dhabi par MyWhoosh illustrent l’ampleur de ce sport.
Avec des formats courts et intenses, ces épreuves offrent des scénarios spectaculaires où chaque seconde compte. Une centaine de personnes était mobilisée pour cet événement retransmis en trois langues.
Les forces et faiblesses du cyclisme eSport
Il est impossible de nier les arguments favorables à cette discipline, comme :
- Accessibilité : N’importe qui peut s’entraîner depuis chez soi.
- Variété des formats : Adaptés à tous les profils de coureurs.
- Sécurité : Pas de risques d’accidents extérieurs.
- Environnement social : Formation de communautés en ligne.
Malheureusement, là où il y a de l’argent en jeu, il y a aussi des dérives :
- La Triche : Manipulation des données, notamment le poids, pour améliorer les watts par kilo.
- Matériel non standardisé : Les home trainers peuvent produire des données incohérentes.
- Absence de repères humains : Difficulté à interpréter les signes de faiblesse des adversaires.
Zwift ou MyWhoosh : quelle plateforme choisir ?
Deux acteurs majeurs dominent le cyclisme eSport :
- Zwift : Communautaire, idéal pour les amateurs de sorties de groupe et de challenges sociaux.
- MyWhoosh : Axé sur la compétition avec des épreuves d’haut niveau et des primes attractives. Gratuit, il s’adresse aux cyclistes ambitieux.
L’Avenir du Cyclisme eSport
Le cyclisme eSport ne remplacera pas les disciplines traditionnelles mais complétera l’écosystème du vélo, notamment en hiver.
Avec une gouvernance accrue de l’UCI et l’organisation d’événements présentiels, cette discipline pourrait devenir une référence.
Malgré les débats sur le sportwashing, notamment à travers des plateformes comme MyWhoosh, le potentiel du cyclisme eSport pour rendre la pratique accessible et motivante est indéniable.
Si vous hésitez encore, gardez en tête que le cyclisme eSport permet de concilier performance, plaisir et communauté.
Explorez les plateformes, trouvez celle qui vous convient, et pourquoi pas, tentez de marquer l’histoire de ce jeune sport à votre façon !
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Après avoir roulé avec les différentes applications, depuis plusieurs années j’utilise Rouvy, qui offre également toutes les possibilités citées, ce qui permet des séances beaucoup plus agréables en roulant dans des paysages réels, avec la découverte de routes dans différents pays du monde, voir reconnaissance d’itinéraires, de cols, rien à voir avec les applications tout numérique tout artificiel.