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Vous avez toujours rêvé de rouler sur le même matériel que les champions du Tour de France ? L’idée est tentante. Un vélo ayant appartenu à un professionnel, vendu à moitié prix, semble être l’opportunité parfaite. Mais entre fantasme et réalité, il y a un gouffre.
J’ai acheté un vélo d’équipe pro il y a deux ans. Un Van Rysel RCR vendu 5 500 euros alors qu’il coûtait 9 000 euros neuf. Sur le papier, une affaire en or. Dans les faits, j’ai découvert que l’intérêt d’un tel achat ne réside pas là où on le pense.
La valeur collector n’existe presque pas en France
Première désillusion : contrairement aux États-Unis où les vélos de champions se vendent à prix d’or, en France, le marché n’est pas fétichiste. Posséder le vélo exact qu’utilisait un coureur célèbre ne fait pas grimper le prix de manière significative.
Les acheteurs français cherchent avant tout un vélo performant à bon prix, pas une relique. Peu importe que le cadre ait été piloté par un vainqueur d’étape ou par un équipier anonyme : ce qui compte, c’est l’état technique et l’adaptation à votre morphologie.
Mon erreur initiale : croire que je possédais un morceau d’histoire. En réalité, je possédais juste un très bon vélo d’occasion.
L’équation financière reste intéressante malgré tout
Même sans prime collector, l’avantage économique est réel. Un modèle haut de gamme neuf à 9 000 euros se trouve régulièrement entre 5 000 et 6 000 euros sur le marché de l’occasion pro. Vous économisez entre 30 et 40 % par rapport au prix catalogue.
Ces vélos sont généralement équipés de groupes Shimano Dura-Ace, SRAM Red ou Campagnolo Super Record. Des roues carbone de compétition. Des cadres ultra-légers optimisés en soufflerie. Du matériel que vous ne pourriez pas vous offrir neuf.
L’équation devient intéressante si vous cherchez un vélo de course performant sans exploser votre budget. Mais attention : cette économie n’a de sens que si le vélo est en bon état et parfaitement adapté à votre taille. La règle d’or : la taille prime sur tout le reste.
Les points de contrôle technique avant achat
Un vélo pro a souvent parcouru des milliers de kilomètres dans des conditions extrêmes. L’usure peut être considérable, même si l’apparence reste correcte. Voici les éléments essentiels à vérifier :
- Le cadre : sur un cadre carbone, les microfissures invisibles peuvent compromettre la solidité. Inspectez tube de direction, boîtier de pédalier, haubans.
- La transmission : chaîne, plateaux et pignons s’usent vite. Vérifiez que les vitesses passent sans accrochage. Une chaîne coûte 50 euros, mais plateaux et cassette peuvent dépasser 300 euros.
- Les freins : contrôlez l’efficacité et l’état des plaquettes. Sur freins à disque, vérifiez que les disques ne sont pas voilés.
- Les roues : examinez la concentricité, la tension des rayons, l’état des pneumatiques. Des roues carbone coûtent plusieurs milliers d’euros neuves.
- Les roulements : testez la fluidité du guidon, du boîtier de pédalier, des moyeux. Un jeu anormal signale une usure avancée.
Craquements lors du pédalage, jeu excessif dans la direction, traces de corrosion : tous ces signes doivent alerter. Dans l’idéal, faites expertiser le vélo par un mécanicien indépendant avant de signer.
Où trouver des ventes fiables avec garanties
Toutes les occasions ne se valent pas. Privilégiez les canaux officiels qui offrent un minimum de garanties :
- Sites officiels des équipes cyclistes : ventes régulières avec certificat d’authenticité. Les prix sont uniformes pour un modèle donné.
- Revendeurs spécialisés partenaires officiels : magasins agréés proposant ces vélos avec service après-vente. Vous pouvez inspecter le vélo physiquement.
- Plateformes reconnues de vélos d’occasion haut de gamme : sites comme BuyCycle proposant des vélos d’équipes pros avec garanties et conditions de retour claires.
- Ventes aux enchères officielles : organisations sportives vendant du matériel pro expertisé avant mise en vente.
Méfiez-vous des annonces privées sur des sites généralistes. Les arnaques existent : vélos volés, cadres fissurés maquillés, fausses provenances. Si le prix semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas.
Mon verdict après deux ans d’utilisation
Acheter un vélo pro d’occasion est un bon plan si vous respectez trois conditions : le vélo est parfaitement à votre taille, son état technique est irréprochable, et vous l’achetez via un canal fiable.
Oubliez l’aspect émotionnel ou collector. Ce qui compte, c’est d’avoir un vélo performant, bien réglé, qui vous donne envie de rouler.
Mon Van Rysel RCR m’a coûté 5 500 euros. Après deux ans et 8 000 kilomètres, j’ai dû changer la cassette et les plaquettes de frein pour 200 euros. Le reste fonctionne parfaitement. L’économie réalisée par rapport au neuf reste significative.
Mais j’aurais pu tomber sur un cadre fissuré ou une transmission usée. La différence entre une bonne affaire et une arnaque tient souvent à un contrôle technique sérieux avant l’achat.
Si vous cherchez un vélo de course haut de gamme sans payer le prix du neuf, le marché pro peut être une excellente option. À condition d’être rigoureux, patient, et de ne pas se laisser aveugler par le prestige d’une provenance professionnelle.
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Aucun intérêt cet article qui parle de l’intérêt d’avoir d’un velo pro…..alors que les conseils et mise en garde sur l’achat d’un vélo sont identiques a n’importe quelle velo pro ou pas ! L’achat d’un tel velo est réservé aux passionnés et compétiteurs qui veulent rouler sur un vélo d’exception et qui son a la recherche de performances pas le cycliste lambda….bref article a titre bling bling pour simplement conseillé majoritairement sur les points de contrôle d’un vélo. Le seul poing a bien faire attention c’est la taille de cadre qui est elle en général réalisés sur mesure pour l’athlète (dans le cas d’un achat de velo pro) pour les copies en revanche ce sont les tailles standard.