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Le Condor renaît : comment Nairo Quintana prépare son envol vers les sommets du cyclisme après sa suspension

Nairo Quintana, le grimpeur colombien aux ailes d’aigle, prépare son grand retour sur les routes du cyclisme professionnel en 2025.

Après une année blanche et des performances en demi-teinte, le « Condor des Andes » a décidé de redoubler d’efforts dans son entraînement pour reconquérir les sommets des Grands Tours.

Plongeons dans les coulisses de sa préparation physique et mentale, et découvrons comment cet athlète d’exception compte retrouver son envol.

Le réveil du Condor : Quintana renoue avec ses racines

Nairo Quintana a toujours puisé sa force dans les montagnes colombiennes.

Pour préparer son retour, il est retourné sur les routes escarpées de son enfance à Tunja, à 2800 mètres d’altitude.

Ce retour aux sources n’est pas anodin : « Je commençais à l’âge de 15 ans à faire 16km en vélo pour aller à l’école, en descendant 16km et en montant 16km, avec un vélo de montagne et un sac à dos avec tous mes livres. C’est là que j’ai montré mon talent naturel », confie Quintana.

Cette approche rappelle celle de Laurent Jalabert, qui avait lui aussi transformé son corps de sprinter en grimpeur grâce à un entraînement spécifique en altitude.

Les méthodes d’entraînement de Jalabert semblent avoir inspiré Quintana dans sa quête de renaissance.

Un programme d’entraînement taillé pour les sommets

Le programme d’entraînement de Quintana est un savant mélange d’endurance et d’explosivité, conçu pour dominer les cols des Grands Tours.

Voici les piliers de sa préparation :

  • Sorties longues à haute altitude pour développer l’endurance
  • Séances d’intervalles à haute intensité pour améliorer la puissance
  • Entraînement spécifique sur les pentes les plus raides de Colombie
  • Travail de récupération et de prévention des blessures
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La science au service du Condor

L’équipe Movistar, avec laquelle Quintana a renouvelé son contrat, met à sa disposition les dernières avancées en matière de science du sport. « Les premiers tests de puissance (FTP) que j’ai subis en Europe à l’âge de 28 ans étaient une erreur, selon nos directeurs sportifs, en raison des figures incroyables que j’ai atteintes », révèle Quintana. C

es données permettent d’affiner son entraînement au watt près, comme un horloger suisse réglant les rouages d’une montre de précision.

Le mental, clé de voûte du renouveau

Au-delà du physique, Quintana travaille intensément sur son mental. Les défis récents ont éprouvé sa résilience, mais le Colombien puise dans cette adversité pour se renforcer.

Il s’inspire de sa victoire sur les Lagos de Covadonga lors de la Vuelta 2016 : « Ces cols sont légendaires, et ces victoires resteront dans l’histoire ». Cette mentalité de champion est ce qui pourrait faire la différence sur les routes du Giro et de la Vuelta en 2025.

L’objectif 2025 : un double coup de maître

Quintana a clairement annoncé ses ambitions pour 2025 : le Tour d’Italie et le Tour d’Espagne. Cette double cible rappelle les grandes heures du cyclisme, quand les champions visaient plusieurs Grands Tours dans la même saison.

Si le parcours du Tour de France 2025 ne figure pas dans ses plans, c’est pour mieux se concentrer sur ces deux objectifs majeurs.

L’impact sur le peloton : Quintana, l’inspiration

Le retour de Quintana au premier plan ne manquera pas d’inspirer ses pairs. Comme un phare dans la nuit, sa détermination éclaire la voie pour les jeunes talents comme Cat Ferguson, récente recrue de Movistar. Le Colombien prouve qu’avec un entraînement acharné et une volonté de fer, il est possible de rebondir après les coups durs.

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La flamme du Condor brûle toujours

En conclusion, l’entraînement de Nairo Quintana pour son retour en 2025 est un mélange savant de tradition et d’innovation. En retournant à ses racines tout en embrassant les dernières avancées scientifiques, le Colombien se donne les moyens de ses ambitions. Son parcours est une leçon de persévérance pour tous les cyclistes, des amateurs aux professionnels.

Alors que les routes du Giro et de la Vuelta 2025 se profilent à l’horizon, une chose est sûre : le Condor des Andes n’a pas fini de planer sur les sommets du cyclisme mondial.

Thibault
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