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L’impact du poids du vélo sur la performance cycliste est un sujet qui fascine aussi bien les amateurs que les professionnels. Entre mythe et réalité, démêlons le vrai du faux sur cette question cruciale qui influence les choix d’équipement et les stratégies d’entraînement de nombreux cyclistes.
Le poids du vélo : un facteur vraiment déterminant ?
Contrairement à la croyance populaire, le poids du vélo n’est pas toujours le facteur le plus crucial pour la performance cycliste. Son importance varie considérablement selon le type de terrain et le profil du cycliste.
Sur le plat : l’aérodynamisme prime sur le poids
Sur terrain plat, l’aérodynamisme joue un rôle bien plus important que le poids du vélo. Des études montrent que la traînée aérodynamique peut représenter jusqu’à 90% de la résistance totale à des vitesses supérieures à 30 km/h. Une réduction de 1 kg du poids total (cycliste + vélo) n’apporte qu’un gain de vitesse d’environ 0,08 km/h à 40 km/h sur le plat.
En montée : chaque gramme compte
C’est en montée que le poids du vélo prend toute son importance. Une étude récente a montré qu’une réduction de 2 kg sur le poids total permet de gagner environ 14 secondes sur une ascension de 14 km. Pour les grimpeurs, les avantages du vélo allégé deviennent vraiment significatifs.
Le mythe du grimpeur poids plume enfin déconstruit ?
L’idée que les cyclistes les plus légers sont nécessairement les meilleurs grimpeurs est largement répandue. Pourtant, la réalité est plus nuancée.
Le rapport poids/puissance : la clé de la performance en montée
Ce qui compte réellement en montée, c’est le rapport entre la puissance développée et le poids total du système cycliste + vélo. Par exemple, un cycliste de 75 kg sur un vélo de 7,5 kg (total 82,5 kg) développant 300 watts a un rapport de 3,64 W/kg. Le même cycliste sur un vélo de 6,5 kg (total 81,5 kg) aurait un rapport de 3,68 W/kg, soit une amélioration de seulement 1,1%.
Il est crucial de connaître son rapport poids/puissance pour mieux performer, car c’est ce ratio qui détermine vraiment la vitesse d’ascension.
Quelle est la part réelle du vélo dans le poids total ?
Pour bien comprendre l’impact du poids du vélo, il faut le mettre en perspective avec le poids total du système cycliste + vélo.
Un pourcentage souvent surestimé
Pour un cycliste de 70 kg avec un équipement standard :
- Un vélo haut de gamme de 7 kg représente 9% du poids total du système.
- Un vélo moyen de gamme de 10 kg représente 12,5% du poids total du système.
Une réduction de 3 kg du poids du vélo ne réduit le poids total du système que de 3,75%. Cette perspective permet de relativiser l’importance accordée au poids du vélo seul.
L’aérodynamisme vs le poids : quel facteur prime ?
La question de l’aérodynamisme par rapport au poids est centrale dans l’optimisation des performances cyclistes.
Le paradoxe de la descente
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, un vélo plus lourd peut être plus rapide en descente s’il est aérodynamique. Cela s’explique par une meilleure inertie et une résistance moindre à l’air. Ce paradoxe illustre l’importance de considérer l’aérodynamisme au même titre que le poids.
Le compromis idéal
Sur un parcours vallonné, un vélo aéro de 7,5 kg peut s’avérer plus rapide qu’un vélo ultraléger de 6,5 kg, offrant un gain potentiel de 1 à 2 minutes sur 100 km. Cette donnée souligne l’importance de trouver le bon équilibre entre légèreté et aérodynamisme selon le profil du parcours.
Comment optimiser le poids de son vélo de manière intelligente ?
Réduire le poids de son vélo peut améliorer les performances, mais il est crucial de le faire de manière réfléchie.
Prioriser les composants rotatifs
Les roues et les pneus sont les premiers éléments à considérer pour une réduction de poids efficace. Des jantes en carbone peuvent réduire le poids des roues de 200-300g par rapport à des jantes en aluminium, avec un impact significatif sur l’accélération et la vitesse en montée.
Le cadre : un investissement à long terme
Un cadre en carbone haut de gamme pèse environ 700-900g, contre 1,2-1,5 kg pour un cadre en aluminium de qualité équivalente. Cependant, le choix du cadre doit aussi prendre en compte la rigidité, le confort et la durabilité, pas uniquement le poids.
Ne pas négliger la durabilité
Il est important de trouver un équilibre entre légèreté et robustesse. Des composants trop légers peuvent être plus fragiles et nécessiter un remplacement plus fréquent, augmentant les coûts d’entretien à long terme.
Conclusion : le poids du vélo, important mais pas décisif
L’impact du poids du vélo sur la performance est réel, particulièrement en montée, mais il ne doit pas être surestimé. D’autres facteurs comme l’aérodynamisme, la condition physique du cycliste, et la technique jouent souvent un rôle plus important dans la performance globale.
Pour la plupart des cyclistes amateurs, une approche équilibrée est recommandée : viser un poids raisonnable sans compromettre le confort, la durabilité ou le budget. Les gains marginaux obtenus par une réduction excessive du poids peuvent souvent être compensés par un meilleur entraînement ou une optimisation de la position sur le vélo.
En fin de compte, le meilleur vélo est celui qui vous permet de rouler confortablement, régulièrement et avec plaisir. La performance viendra naturellement avec la pratique et l’expérience, bien au-delà du simple chiffre sur la balance.
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Le vélo n’a jamais fait le cycliste.
Plus un vélo est type performance plus il sera exigeant et plus le cycliste devra être aguerri et puissant pour l’emmener.
Le vélo est un outil de plaisir donc le truc pour un vélo faites vous plaisir et dessus faites vous souffrir. C’est le secret pour bien choisir.
Votre blog part d’une bonne intention très certainement, mais a la lecture on ressent le discours du cycliste du dimanche qui compare les mérites de son matériel est oubli que la performance et le résultat d’une vie de moine et d’un entraînement quotidien.
J’aimerai bien voir votre Strava pour savoir comment vous roulez.
Vous n’avez pas lu l’article jusqu’au bout , il faut relever la tête du guidon parfois …😅