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Le vélo gravel, ce polyvalent entre route et tout-terrain, gagne du terrain dans le cœur des cyclistes du monde entier. Né aux États-Unis, il conquiert désormais de nouveaux territoires, dépassant parfois en popularité le traditionnel vélo de route. Découvrons ensemble les pays où le gravel s’impose comme le nouveau roi du cyclisme, bouleversant les habitudes et ouvrant de nouveaux horizons aux amateurs de deux-roues.
Les États-Unis : berceau et royaume incontesté du gravel
Impossible de parler de la popularité du gravel sans commencer par les États-Unis, terre natale de cette discipline. C’est dans les vastes étendues du Midwest américain que le gravel a fait ses premiers tours de roue au début des années 2000.
Peter Sagan, cycliste professionnel slovaque et adepte du gravel, déclare :
« Le gravel est une forme de cyclisme qui permet de découvrir de nouveaux terrains et de s’adapter à des conditions de route variées. C’est une façon de se sentir vraiment en contact avec la nature et avec soi-même. »
Cette philosophie résume parfaitement l’esprit américain du gravel : liberté, exploration et connexion avec l’environnement. Aux États-Unis, le gravel n’est pas seulement populaire, il est devenu un véritable phénomène culturel.
Chiffres clés du gravel aux USA
- Plus de 700 événements gravel organisés en 2023
- 30% de croissance annuelle des ventes de vélos gravel
- 50% des cyclistes américains possèdent ou envisagent d’acheter un gravel
Le Canada : sur les traces de son voisin du sud
Le Canada, avec ses vastes espaces sauvages et ses routes interminables, est un terrain de jeu idéal pour le gravel. Les Canadiens ont rapidement adopté cette discipline, séduits par sa polyvalence et son côté aventureux.
Dans les Rocheuses canadiennes ou les forêts de l’Ontario, le gravel permet d’explorer des recoins inaccessibles aux vélos de route traditionnels. C’est comme si le gravel avait été conçu sur mesure pour le Canada : robuste comme un bûcheron, mais aussi élégant qu’un érable en automne.
L’Australie : le gravel à la conquête de l’Outback
En Australie, le gravel est en train de dépasser le vélo de route en popularité, notamment dans les régions rurales. L’immensité de l’Outback, avec ses pistes poussiéreuses et ses routes peu fréquentées, offre un terrain de jeu infini pour les adeptes du gravel.
Les Australiens apprécient particulièrement la robustesse et la polyvalence du gravel, parfaitement adaptées aux conditions difficiles du bush. C’est un peu comme si le gravel était le kangourou du monde du vélo : capable de bondir sur tous les terrains avec agilité.
La Nouvelle-Zélande : le gravel au pays des Hobbits
Dans ce pays aux paysages dignes du Seigneur des Anneaux, le gravel a trouvé son eldorado. Les Néo-Zélandais, connus pour leur amour de l’aventure et des grands espaces, ont naturellement adopté le gravel comme moyen privilégié d’explorer leur île.
Des fjords du sud aux collines verdoyantes du nord, le gravel permet aux cyclistes kiwis de s’aventurer sur des chemins où même Frodon n’aurait pas osé poser le pied. La popularité du gravel en Nouvelle-Zélande est telle qu’il dépasse désormais le vélo de route dans de nombreuses régions.
L’Europe : une adoption progressive mais certaine
En Europe, la révolution gravel est plus nuancée, mais elle gagne du terrain chaque année. Des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni voient une croissance significative de la pratique du gravel.
François Parny, expert cyclisme pour GrandEstCyclisme.fr, observe :
« Le gravel est devenu très populaire en France, notamment grâce à ses aspects sportifs et à l’exploration des routes rurales. Les cyclistes apprécient la diversité des parcours et la possibilité de s’entraîner en pleine nature. »
En France, bien que le vélo de route reste roi, le gravel gagne en popularité, notamment pour le bikepacking et l’exploration des chemins ruraux. Les fabricants français de vélos ont d’ailleurs largement étoffé leur offre de gravels ces dernières années.
Le Japon : le gravel à la conquête du pays du Soleil Levant
Au Japon, pays connu pour son réseau routier ultramoderne, le gravel fait une percée surprenante. Les Japonais, amateurs de technologie et de polyvalence, ont trouvé dans le gravel un vélo qui répond à leurs besoins urbains tout en leur permettant de s’évader dans les campagnes environnantes.
La popularité croissante du gravel au Japon s’explique aussi par la volonté des cyclistes de sortir des sentiers battus et de redécouvrir les anciennes routes de montagne et les chemins forestiers. C’est un peu comme si le gravel était le samouraï moderne du cyclisme : adaptable à tous les terrains et toutes les situations.
Conclusion : le gravel, un phénomène mondial en pleine expansion
Le gravel n’est plus seulement une tendance, c’est une révolution mondiale dans le monde du cyclisme. Sa polyvalence, son confort et sa capacité à ouvrir de nouveaux horizons séduisent de plus en plus de cyclistes à travers le globe.
Que ce soit pour la randonnée, l’aventure ou simplement pour varier les plaisirs, le gravel s’impose comme une alternative séduisante au vélo de route traditionnel. Dans certains pays, il est même en passe de devenir le nouveau standard du cyclisme polyvalent.
L’avenir du gravel semble radieux, avec des innovations constantes et une communauté de passionnés en pleine croissance. Qui sait, peut-être que dans quelques années, nous parlerons du « vélo de route » comme d’une curiosité du passé, tandis que le gravel règnera en maître sur les routes et les chemins du monde entier.
Pour les cyclistes curieux d’explorer cette tendance, sachez qu’il est même possible de transformer un VTT en gravel, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités à moindre coût. Le gravel n’est pas seulement un type de vélo, c’est une invitation à repousser ses limites et à redécouvrir le plaisir simple de rouler, quel que soit le terrain.
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