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À 64 ans, Jean-Pierre pédalait sans le savoir vers sa nouvelle vie.
Son vélo à assistance électrique (VAE) n’était pas qu’un simple deux-roues, mais la clé d’une transformation physique et mentale spectaculaire.
En douze mois, ce retraité dynamique a réussi l’exploit de perdre 8 kilos, défiant les idées reçues sur l’âge et la remise en forme.
Son histoire est un véritable coup de pédale dans les préjugés, prouvant qu’il n’est jamais trop tard pour se remettre en selle et reprendre le contrôle de sa santé !
Du canapé à la selle : le déclic de Jean-Pierre
Tout a commencé par un essoufflement de trop en montant les escaliers.
Jean-Pierre, ancien cadre commercial, s’est regardé dans le miroir et a décidé que ça suffisait.
« J’avais l’impression d’être un pneu crevé« , confie-t-il avec humour.
C’est là qu’il a eu l’idée géniale : pourquoi ne pas essayer un VAE ? Un coup de pédale dans le marketing lui a rappelé sa passion de jeunesse pour le cyclisme.
Le VAE : plus qu’un vélo, un compagnon de route
Jean-Pierre a opté pour un gravel électrique, alliant confort et polyvalence. « Comment reconnaître un vélo gravel ? C’est simple, c’est le couteau suisse du cyclisme ! » s’exclame-t-il.
Ce choix s’est avéré crucial pour sa motivation.
Les longues sorties sur routes et chemins sont devenues son nouveau terrain de jeu, lui permettant de redécouvrir sa région sous un nouveau jour.
La routine qui a tout changé : pédalage et discipline
Jean-Pierre s’est fixé un objectif ambitieux : 3 sorties par semaine, d’au moins 1h30 chacune.
« Au début, c’était dur, tant physiquement que sur le plan motivationnel« , admet-il.
Mais rapidement, le plaisir a pris le dessus sur l’effort. Voici sa routine gagnante :
- Lundi : sortie tranquille de 20 km pour « dérouiller les jambes »
- Mercredi : parcours vallonné de 30 km pour travailler l’endurance
- Samedi : longue sortie de 50 km, souvent en groupe
L’assistance électrique : un coup de boost pour la motivation
Contrairement aux idées reçues, l’assistance électrique n’a pas freiné les efforts de Jean-Pierre.
« C’est comme avoir un coéquipier qui vous pousse dans les moments difficiles« , explique-t-il.
Cette aide lui a permis de s’attaquer à des parcours plus ambitieux, augmentant progressivement la difficulté et la distance. La clé ? Utiliser l’assistance avec parcimonie, comme un sprinter garde ses cartouches pour le final.
Les kilos fondent, la forme explose
Au fil des mois, Jean-Pierre a vu son corps se transformer.
« J’ai perdu 8 kilos en un an, c’est comme si j’avais largué un bidon à chaque sortie ! » s’enthousiasme-t-il.
Mais au-delà du poids, c’est sa condition physique globale qui s’est améliorée. Son médecin, surpris par ses progrès, a noté une nette amélioration de sa tension artérielle et de son cholestérol.
L’alimentation : le carburant du cycliste
Jean-Pierre a compris que pour optimiser ses performances et sa perte de poids, il devait revoir son alimentation. Fini les plateaux-repas devant la télé, place à une nutrition de champion :
- Petit-déjeuner copieux : porridge aux fruits, source d’énergie durable
- Collations saines : fruits secs et bananes pour les sorties longues
- Repas équilibrés : protéines maigres et légumes, carburant idéal pour la récupération
Le VAE, un investissement santé rentable
« Certains pensent que le VAE est un luxe, mais pour moi, c’est un investissement santé« , affirme Jean-Pierre.
En effet, quel prix faut-il prévoir pour un bon vélo de route ou un VAE ? Jean-Pierre estime que les économies réalisées sur les frais médicaux et les transports ont largement amorti le coût de son vélo.
L’impact social : un peloton de nouveaux amis
Au-delà de la perte de poids, Jean-Pierre a découvert une communauté chaleureuse de cyclistes.
« C’est comme si j’avais rejoint une nouvelle équipe à 64 ans« , sourit-il.
Les sorties du samedi sont devenues un rendez-vous incontournable, mêlant effort physique et convivialité. Cette dimension sociale a joué un rôle crucial dans sa motivation à long terme.
Les défis relevés : de la peur à la fierté
Jean-Pierre se souvient de sa première sortie avec appréhension. « J’avais peur de me ridiculiser, d’être le boulet du groupe« .
Mais rapidement, il a relevé des défis qu’il n’aurait jamais cru possibles :
« J’ai participé à ma première randonnée de 100 km. Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, j’avais les larmes aux yeux. C’était comme gagner le maillot jaune à mon échelle ! »
L’évolution du matériel : du VAE classique au gravel électrique
Au fil de son aventure, Jean-Pierre a fait évoluer son équipement.
Passionné par la polyvalence du gravel, il s’est intéressé à comment transformer votre VTT en gravel. Cette flexibilité lui a permis d’explorer de nouveaux terrains, ajoutant du piment à ses sorties. « C’est comme passer du Tour de France au Paris-Roubaix, ça réveille les sensations ! » s’exclame-t-il.
Les projets d’avenir : de nouvelles routes à conquérir
Fort de sa nouvelle forme, Jean-Pierre ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il envisage désormais de participer à des événements plus ambitieux.
« J’ai dans le viseur l’Alpine Gravel Challenge« , confie-t-il, faisant référence à l’événement où le gravel va avoir ses premiers champions de France.
Un défi qui aurait semblé insurmontable il y a un an, mais qui est aujourd’hui à portée de pédale.
Le VAE, tremplin vers de nouvelles aventures
L’appétit venant en pédalant, Jean-Pierre songe même à se lancer dans le bikepacking. « Je me renseigne sur le meilleur gravel pour bikepacking en 2024. Qui sait, peut-être que je traverserai la France à vélo pour mes 65 ans ! » Un projet qui illustre parfaitement comment le VAE peut ouvrir la porte à des aventures insoupçonnées, quel que soit l’âge.
L’histoire de Jean-Pierre est-elle l’exception qui confirme la règle ou le début d’une révolution silencieuse chez les seniors ? Une chose est sûre : son parcours inspire et prouve que le vélo à assistance électrique peut être bien plus qu’un simple moyen de transport. C’est un véritable outil de transformation, capable de remodeler corps et esprit, à condition d’y mettre du cœur… et des watts !
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Ce n’est pas le vélo électrique qui lui permis de perdre 8 kg mais l’activité physique.
Il aurait pratiqué le vélo musculaire ou tout autre activité adapté à son état de forme le résultat aurait été le même.
En retirant la batterie, la monture et son équipage auront perdu cette même masse 🙂
Plus sérieusement, grâce au VAE il a particulièrement apprécié de pratiquer le vélo, ce qui n’aurait pas été aussi plaisant en musculaire lorsque le dénivelé et/ou les kilomètres s’accumulent. Beaucoup de personnes commencent le vélo et cessent l’activité en musculaire alors qu’ils auraient potentiellement continué avec une assistance…qui est vrai tremplin !